La première réunion d’information organisée en Préfecture à la suite du drame de la rue d’Aubagne survenu le 5 novembre s’est tenue le lundi 3 décembre. L’Association des sinistrés de la rue d’Aubagne (Asra) a pu assister à ce rendez-vous présidé par Marie-Emmanuelle Assidon, préfète à l’Egalité des chances. Cette réunion fait partie des mesures annoncées par le ministre du Logement et de la Ville Julien Denormandie lors de sa venue à Marseille le 29 novembre.
Communication cohérente et transparente
L’Asra se dit satisfaite et note une « communication cohérente et transparente ». Elle rapporte que la priorité aujourd’hui, pour la Ville, est au retour des personnes évacuées dans leur logement. L’association ajoute que « tous les immeubles du périmètre bouclé de la rue d’Aubagne (sauf un appartement au 4 rue Jean Roque) ont été visités », qu’« aucun des immeubles du côté pair de la rue d’Aubagne ne présente de défaut structurel » mais que « les n°79, 81 et 83 rue d’Aubagne présentent des problèmes de structure, ce que révèlent des fissures en façade ». Les experts mandatés ont par ailleurs noté une « hétérogénéité » des sols « peut-être dues à des écoulements souterrains ». Enedis déploie actuellement un transformateur temporaire sur la place d’Homère pour remplacer le transformateur qui se trouve sous l’immeuble n°61.
Les experts doivent se prononcer « le plus rapidement possible » sur d’éventuelles réintégrations d’immeubles qui incomberaient une sécurisation des accès et des passants. Selon l’Asra, les professionnels vont devoir réaliser des sondages destructifs avec l’accord des propriétaires « afin de mener à bien leurs missions ».
La Ville a également annoncé une amélioration de la prise en charge des sinistrés, à la suite de plaintes « état sanitaire des hôtels (punaises de lit), sécurité, difficultés de déplacement, absentéisme scolaire, absence de droit aux repas, séparation des familles », relayées par plusieurs associations.
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