Ener-Pacte est née d’un constat simple : la plupart des centrales solaires existantes sont loin de remplir leurs performances énergétiques et les exploitants peinent à entretenir un parc photovoltaïque. Ener-Pacte a donc développé une solution qui permet à ses clients de sécuriser les rendements économiques de leurs centrales vieillissantes, sous-optimisées et souvent pas aux normes. Les fondateurs ont évalué le marché à plus de 6 000 centrales solaires d’au moins 3 ans et 700 m2 de surface en France avec un potentiel d’amélioration du parc de plus d’un milliard d’euros.
La solution est à la fois technique et financière.
- Côté technique : Ener-Pacte évalue les risques et les opportunités des centrales, pose un diagnostic pointu des faiblesses susceptibles d’engendrer des baisses de production, identifie les besoins de sécurisation et d’optimisation nécessaires, prend en charge le parc photovoltaïque de son client et lui apporte les améliorations pour garantir une production optimale. Les centrales sont ainsi mises en conformité technique et réglementaire.
- Côté financier : Ener-Pacte innove en se rémunérant sur le bonus de gestion. Ener-Pacte gagne, si, et seulement si, son client gagne. Le diagnostic permet de calculer et garantir le revenu historique de l’installation. Après un audit gratuit, Ener-Pacte se rémunère sur la rentabilité additionnelle générée par ses interventions, sur les surperformances acquises grâce aux actions d’optimisation.
Ces mécanos des centrales photovoltaïques facturent donc sur la durée en ayant la certitude que le gap entre l’exploitation actuelle et leur gestion technique, humaine financière générera des revenus. C’est donc un projet capitalistique qui demande d’investir d’abord, Ener-Pacte ne demande rien à ses clients au départ et va au cours des dix années du contrat entrer du cash.
La société a été créée en 2016 à Lyon par quatre associés : David Arfin, Américain, ancien de la société Solar City aux USA rachetée depuis par Teslla, Manuel Emig, serial entrepreneur allemand, spécialiste des énergies renouvelables, Waoup, start-up studio lyonnais et Rémi Berthon, le provençal de l’étape, multi-entrepreneur et télétravailleur du Lubéron, ancien du cabinet phocéen Deveum, où il a pratiqué déjà la rémunération sur gain.
La société a fait à la mi-2020 une levée de fonds de 2,935 millions d’euros avec une société d’investissement lyonnaise JBC2, le groupe fournisseur d’électricité BCM Energy, des business angels, du crédit bancaire pour 1,250 million€ avec notamment BPI France, et une levée de fonds en crowdfunding qui a permis de collecter 484 700 € en obligations à trois ans rémunérées à 6 % sur la plateforme Lita. Cette levée a permis à l’entreprise de se déployer avec des chargés d’affaires, un dans le Sud-Ouest qui est un bassin historique d’intervention pour la société et un qui vient d’être recruté sur le Sud Est.
On vient compenser le manque naturel d’expertise de nos clients
Les clients sont des investisseurs privés qui ont placé des fonds, mais n’ont pas la compétence sur le long terme et surtout des exploitations agricoles ou des coopératives qui voient leur installation vieillir. Les agriculteurs, et plus particulièrement les éleveurs, connaissent une précarité financière grandissante, mais beaucoup ont trouvé dans le photovoltaïque un nouveau revenu indispensable. Depuis 2008, incités par des contrats d’obligation d’achat d’électricité aux tarifs avantageux, de nombreux agriculteurs ont fait le choix d’investir dans des centrales solaires. Aujourd’hui, ces installations de première génération, souvent orphelines de leurs partenaires techniques initiaux disparus, sont vieillissantes, moins performantes et couramment hors normes. L’offre d’Ener-Pacte est de prémunir ces propriétaires de ces différents risques et d’assurer la pérennité de leurs revenus. Ener-Pacte vient de faire une belle prise de guerre avec la coopérative viticole centenaire de Bonnieux. Son directeur avait eu en 2008 l’audace d’installer une station photovoltaïque de plus de 3 000 m2 sur les 11 pentes de toits de la cave, un projet à 2 millions €. L’installation fut opérationnelle en 2011, avec une production annuelle de 500 000 kwatt, le double de la consommation de la cave, mais avec un endettement sur 20 ans. Notre confrère, La Provence agricole, démontre dans un article du 12 février 2021, l’évolution technique et financière de l’installation : « La cave a investi dans 1 819 panneaux, à raison de 420 € le panneau, quand aujourd’hui, les panneaux coûtent 100 € pièce. Elle a aussi acheté́ 15 onduleurs, à hauteur de 11 500 € l’unité, et désormais remplace les défectueux pour 300 € ».