Pour Rémi Berthon, directeur général, ce contrat est significatif : « Le métier d’un agriculteur, ou d’une coopérative n’est pas d’être électricien. Les clients d’Ener-Pacte furent précurseurs en investissant dans le photovoltaïque dès 2008. En préservant et en améliorant le parc solaire actuel, l’entreprise veut leur redonner toute leur place dans la dynamique territoriale de déploiement des énergies renouvelables. » Malgré la pandémie Ener-Pacte a entré dans son portefeuille 50 nouvelles centrales. « La crise sanitaire a impacté l’activité de l’entreprise mais, grâce à la signature d’une vingtaine de contrats en fin d’année 2020, nous attendons 3 à 4 millions d’euros de chiffre d’affaires supplémentaires », explique Rémi Berthon, directeur général d’Ener-Pacte. Ces nouvelles centrales solaires s’ajoutent au parc déjà sous gestion, et porte à 8 M€/an le montant des revenus cumulés attendus.
L’équipe s’est étoffée passant de 4 salariés à 15 aujourd’hui. Désormais labellisée « JEI, Jeune entreprise innovante », Ener-Pacte vient de conclure un partenariat avec le Commissariat à l’énergie atomique, le CEA-INES, l’Institut national de l’énergie solaire pour perfectionner sa technologie de diagnostic des centrales solaires. La levée de fonds a également permis de donner un coup d’accélérateur à sa R & D, pilotée par le Dr Laurent Sauvage, ex-cofondateur de la société Léosphère.
« On vient compenser le manque naturel d’expertise de nos clients », explique Rémi Berthon à Gomet’. « Trois typologies de difficultés incitent les prospects à confier leur installation à un gestionnaire délégué : la dégénérescence des panneaux, l’échauffement de la centrale et le vieillissement de la connectique ». Ener-Pact maintien donc le cap de la croissance et espère passer d’une dizaine de mégawatts heure aujourd’hui à 100 mégawatts heure sous gestion à l’horizon 2023, soit l’équivalent de la consommation d’une ville de 10 000 habitants.
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