Le préfet élargit un peu plus la surveillance des rejets polluants de l’usine Alteo de Gardanne. À la suite de la cinquième commission de suivi de site (CSS) qui s’est déroulée le 6 juillet dernier, il a décidé de créer deux nouvelles sous-commissions. La première se penchera sur les renvois liquide en mer, la seconde sera dédiée aux rejets solides sur le site de Mange-Garri à Bouc-Bel-Air. Elles « permettront ainsi d’approfondir l’ensemble des questions », précise la préfecture dans son communiqué.
Un nouveau délégué assistera aux commissions
Par ailleurs, le préfet a demandé, avec l’accord de Nicolas Hulot, ministre de la transition écologique et solidaire, au président de la commission nationale du débat public qu’un garant délégué par celle-ci assiste désormais aux réunions de la CSS afin de répondre aux inquiétudes des associations sur son fonctionnement.
Alteo poursuit ses efforts pour respecter les normes en 2021
L’usine Alteo de Gardanne, qui emploie 400 personnes, produit de l’alumine et a déversé pendant 50 ans des boues rouges contenant des éléments toxiques dans les eaux de ce qui est devenu le parc national des calanques. Le dernier arrêté préfectoral du 21 juin 2016 a mis en demeure le groupe d’adopter un plan pour limiter les pollutions liquides et solides d’ici 2021. Alteo expérimente actuellement de nombreuses solutions techniques pour réduire l’impact sur l’environnement mais les associations restent mobilisées contre l’activité polluante du site.