Après avoir réuni lundi 18 juillet les maires du département, le préfet de police des Bouches-du-Rhône souligne que le plan Vigipirate est maintenu au niveau “vigilance renforcée”. Alors que dans les Alpes-Maritimes, suite au carnage niçois, l’alerte attentat reste fixée au degré maximal.
Dans le 13, les manifestations culturelles, sportives, festives ou revendicatives ne sont pas interdites. Leur sécurisation est appréciée au cas par cas par le préfet de police Laurent Nuñez (photo à droite avec Bernard Cazeneuve, archives), en liaison avec les collectivités et organisateurs. Un guide recensant les principales dispositions de protection humaine et physique sera prochainement diffusé.
Sécurité coproduite
En cas de mesures de sécurité insuffisantes, le préfet de police se réserve le droit d’annuler ou de limiter ces démonstrations sur voie publique. Elle peut aussi, rappelle le préfet de police des Bouches-du-Rhône, formuler des restrictions partielles, par exemple en ce qui concerne la circulation automobile ou la consommation alcoolique. Outre cette mobilisation renforcée des policiers et gendarmes, les militaires du dispositif Sentinelle pourraient recevoir un soutien venu de réservistes. Ils sont 10 000 pour tout le pays, sans doute un bon millier dans le département préféré de Guy Teissier.
Plus que jamais, déclarent les préfets en poste à Marseille, le public reste un acteur essentiel de la production collective de sécurité. Il est prié de signaler tout comportement suspect ou inquiétant en matière de radicalisation. Tant en alertant police ou gendarmerie la plus proche qu’en téléphonant au ministère : 0 800 00 56 96.
Ou encore par courriel ppol13-praf@interieur.gouv.fr
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