L’intégration au monde réel
L’école de gaming offre aux étudiants la possibilité de poursuivre leur parcours en alternance. « La totalité des étudiants sont en alternance cette année » revendique le directeur. Chaque élève bénéficie donc d’une année (minimum) de scolarité prise en charge par leur employeur (au lieu de 6500 euros en licence et 7500 euros en master). Par ailleurs, les quinze apprentis travaillent pour des entreprises du territoire. « La moitié des élèves travaille dans le secteur du gaming et l’autre dans de grandes entreprises locales » poursuit Sylvain Coulange. Pour les entreprises n’ayant pas de rapport avec le secteur, comme EDF ou Sodexo, le directeur explique que les élèves, forts d’une culture du digital, font bouger les lignes au sein de leurs équipes qui deviennent plus agiles.
Jordan, 24 ans, étudiant en première année de licence à l’ESTC by MCES en alternance chez MCES, raconte à Gomet’ sa passion pour le jeu vidéo qui l’a poussée à intégrer l’école. « Je suis joueur depuis que j’ai six ans. Je joue de manière sérieuse mais pas dans une optique professionnelle » raconte l’étudiant. Lui, son truc, c’est de mêler l’événementiel au gaming. Organiser des tournois de jeu vidéo, améliorer l’encadrement des joueurs professionnels, développer les produits dérivés… Sur le terrain, Jordan a déjà mis en pratique la théorie. « Avec MCES, j’ai organisé un tournoi FIFA national pour Boulanger qui souhaitait divertir ses collaborateurs ». Les tournois, retranscrits sur la plateforme Twitch de MCES (140 000 followers) « marchent bien » observe Jordan. Il confie à Gomet’ sa volonté de « casser cette image du gaming dans son canapé toute la journée » et espère que l’e-sport deviendra un réel terrain de professionnalisation.
L’intervenante qu’on vous présente cette semaine est Chloe Le Gall👉👈 elle est community manager chez @MCES_officiel
— ESTC BY MCES (@Estc_By_Mces) December 4, 2020
Elle a chargé les élèves de réaliser un plan de communication sur des sujets liées à l’esport 🧐#teletravail #Gaming #Estc_By_Mces #MARSEILLE #MCES pic.twitter.com/opYmVg4yBY
Aussi surprenant que cela puisse être, l’univers de l’e-sport intéresse de plus en plus de filles. Selon Sylvain Coulange, l’école recrute autant de filles que de garçons avec une parité exemplaire. Surprenant, quand les statistiques du secteur du numérique ne compte encore que 30% de femmes… Alors, le monde virtuel donnerait-il la leçon au monde réel ?
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