L’établissement public d’aménagement (EPA) Euroméditerranée s’est fixé comme objectif en 2020 d’être plus créatif sur le digital. Il fait pour cela évoluer sa communication en renforçant ses prises de paroles numériques. « Beaucoup de nos usagers sont connectés. Il nous est paru intéressant de se pencher sur le canal numérique dans le but de leur parler en direct, les informer et leur expliquer nos projets », explique à Gomet’ le service communication de l’aménageur.
Euroméditerranée a ainsi imaginé trois types de contenus vidéo différents. D’une part, des visites immersives à 360° pour découvrir le périmètre et toutes ses facettes, en dehors de celle étiquetée « quartier d’affaires ». Mais aussi des portraits d’habitants – « Gens d’ici » – centrés sur leur vision de l’évolution de la ville, ainsi qu’une série baptisée « Move Story » présentant des porteurs de projets et le déploiement de leur concept sur le périmètre.
Des vidéos à plusieurs dizaines de milliers de vues
Côté audience, « ça marche plutôt très bien », d’après d’Euroméditerranée. Des dires confirmés par les chiffres : sur les 15 vidéos déjà postées, 10 affichent plus de 10 000 vues. Quatre enregistrent même plusieurs centaines de milliers de visionnages, dont une à plus d’un million.
Jusqu’à présent, la communication digitale d’Euroméditerranée se cantonnait à des « contenus informatifs type interview BtoB ou after movie d’événements sans valeur ajoutée pour les utilisateurs des réseaux sociaux ». Changement radical avec ses nouveaux formats, dont l’EPA compte se servir afin de toucher une cible plus jeune.
Euroméditerranée : des prestataires marseillais
Euroméditerranée fait appel à des agences vidéo marseillaises pour créer ses contenus. Les visites immersives sont confiées à Nova Sud et Creative Influence s’occupe des portraits. Concernant Move Story, la réalisation est confiée au site de bons plans Le Tarpin Bien. Il n’est d’ailleurs pas qu’un simple prestataire mais un réel partenaire puisqu’il relaie les vidéos sur ses propres réseaux sociaux. Sa forte communauté – près de 130 000 abonnés, Facebook, Twitter et Instagram confondus – d’une tranche d’âge plutôt jeune a de quoi intéresser l’aménageur dans sa volonté d’élargir son audience.
D’autres contenus devraient compléter le catalogue actuel. Dont un projet de podcasts sur l’histoire des arrières portuaires de Marseille attendu d’ici l’été. Côté budget, Euroméditerranée ne communique pas sur le montant alloué à ce volet numérique. « La logique de séries nous permet d’avoir un rapport coût/résultats compétitif et assumable par un EPA », assure le service communication.
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