Sept mois après l’explosion de la pandémie, chaque pays essaie tant bien que mal de limiter la propagation du virus. Au Royaume-Uni, où on compte 676 468 cas recensés dont 43 383 décès, le gouvernement a annoncé le vendredi 9 octobre la mise en place de nouvelles restrictions.
Rebecca, qui vient de reprendre ses études à Edimbourg, s’exprime pour Gomet’ sur la situation. Depuis un mois déjà, les Britanniques ne peuvent pas se retrouver dans les maisons de leurs amis. S’ils veulent se voir, c’est en extérieur et jamais à plus de 6. Depuis vendredi 9, le gouvernement tente de mettre en place un « coupe-circuit » : « pour le reste de l’Ecosse, les restaurants et les pubs ont un couvre-feu à 18h, et à Edimbourg et quatre autres régions (la ceinture la plus peuplée) les restaurants et les bars sont fermés pendant deux semaines. Il n’y a que les cafés […] qui ont le droit de rester ouverts et ça jusqu’à 18h aussi ».
La situation au Royaume-Uni a beau de nouveau se dégrader, les conditions de vie restent supportables. En Ecosse, le masque n’a jamais été obligatoire dans les rues, et tous les parcs sont restés ouverts, même pendant le confinement. La crise sanitaire n’a pas pour autant épargné les habitants, surtout sur le plan économique. L’Ecossaise nous explique que le café dans lequel elle travaillait a dû licencier tout le staff pour motif économique à sa réouverture en juin. « Ça m’a fait repenser mes priorités », nous confie-t-elle. Un témoignage enregistré mercredi 13 octobre 2020.