Fenotek (Marseille) lance son interphone vidéo pour les professionnels

La start-up marseillaise Fenotek change d’interlocuteur. En 2017, elle a lancé son interphone vidéo Hi) dans les chaines de grande distribution « mais très vite, on s’est rendu compte que les deux tiers de nos clients étaient les professionnels installateurs », explique Bruno Davoine, le P-dg de Fenotek. Fort de ce constat, l’entreprise a lancé à l’occasion du salon IFA (Internationale Funkausstellung Berlin) de Berlin le 5 septembre dernier la version professionnelle de son interphone baptisé Hi) pro S500. L’objectif est de faciliter l’installation, notamment sans avoir à demander les codes Wifi de l’utilisateur : « Nous avons intégré un abonnement 4G sur cinq ans. Au final, l’installateur scanne un QR code sur le produit et ça fonctionne tout de suite », détaille Bruno Davoine.

Fenotek se lance dans les pays d’Europe du Nord

Au salon IFA, Fenotek cherche de nouveaux distributeurs pour l’étranger. Il vient de signer avec un partenaire qui va vendre ses produits en Allemagne, en Autriche et en Suisse. « On a commencé les ventes à l’étranger en juin. On commencera à voir vraiment les premiers résultats à la fin de l’année prochaine », prévient le patron. En attendant, il continue de multiplier les contacts sur l’Europe du Nord avec des vues plus particulièrement sur le Benelux et les pays Scandinaves.

En septembre 2018, Fenotek annonçait à Gomet’ la signature imminente d’un partenariat avec un grand groupe de livraison pour permettre la réception de colis en l’absence des destinataires. « Finalement, nous sommes toujours en phase de test. On est en train d’équiper une cinquantaine de sites professionnels sur la région pour évaluer l’efficacité de cette solution. On devrait avoir les premiers résultats en début d’année prochaine et si ça fonctionne, on vous dévoilera alors le nom de notre partenaire », annonce Bruno Davoine.

Basé sur le Vieux-Port de Marseille, Fenotek emploie désormais 14 personnes et devrait réaliser un chiffre d’affaires de 600 000 euros en 2019 contre 180 000 euros l’an dernier.

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