La startup aixoise Gojob, spécialisée dans l’intérim, a annoncé une levée de fonds de 23 millions d’euros auprès de ses actionnaires que sont la Banque des Territoires, Kois Invest, Breega Capital, Alter Equity et d’Amundi (Crédit Agricole / Société générale), le leader européen dans la gestion d’actifs qui vient tout juste d’entrer au capital. Cet apport vise « à accentuer [son] avance technologique et [son] engagement en faveur de l’emploi pour tous » explique la société.
Ouvrir trois nouvelles filiales de Gojob aux Etats-Unis
L’entreprise fondée en 2015 a son siège social français localisé à Aix-en-Provence mais est également bien implantée de l’autre côté de l’Atlantique : Gojob possède en effet un siège social américain basé à New York ainsi que deux filiales à Nashville et Atlanta. Grâce à cette levée de fonds, elle espère « poursuivre ses investissements R&D ainsi que la conquête des marchés français et nord-américain. » Contacté par Gomet’, le président fondateur de Gojob, Pascal Lorne, précise : « Nous souhaitons ouvrir des filiales dans trois nouvelles villes. Sur les 23 millions d’euros, 12 millions seront consacrés à cet objectif », annonce-t-il, ménageant toutefois le suspense sur les communes concernées.
Deux nouveaux brevets à destination des publics fragiles et la formation
Par ailleurs, Gojob, qui permet à des demandeurs d’emploi de trouver des offres sur sa plateforme, entend affiner encore davantage son algorithme qui utilise de l’intelligence artificielle. C’est l’objectif auquel est assignée l’autre partie de la somme récoltée, soit onze millions d’euros. « Durant deux ans, nous avons investi dans un laboratoire d’intelligence artificielle qui nous a permis de développer un brevet sur une innovation permettant de dénicher en quelques secondes, parmi des milliers de CV, la perle rare pour les recruteurs. Aujourd’hui, alors que nous avons ce brevet, nous souhaitons en déposer deux autres : un pour faciliter l’accès à l’emploi aux personnes les plus fragiles et ainsi lutter contre la discrimination à l’embauche ; l’autre mettra l’accent sur la formation, avec l’objectif à horizon 2025 que 100% de nos intérimaires soient formés avant d’intégrer une mission », développe Pascal Lorne.
A ce jour, avec 1000 clients et 500 000 inscrits sur sa plateforme, Gojob revendique la place de « leader mondial du staffing digital » et affiche une croissance continue : après un chiffre d’affaires évalué à 60 millions d’euros en 2021, la startup vise les 100 millions d’euros d’ici la fin 2022.
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