Maryse Joissains-Masini a vu sa peine considérablement allégée par la cour d’appel de Montpellier mardi 28 mai : six mois de prison avec sursis et un an d’inéligibilité, contre un an de prison avec sursis et 10 ans d’inéligibilité en première instance, le 18 juillet 2018, pour « détournement de fonds publics » et « prise illégale d’intérêt. » Le maire d’Aix-en-Provence a immédiatement décidé de se pourvoir en cassation. Ses avocats Mario Stasi et Sophie Obadia, considèrent toujours « qu’il n’y a dans ce dossier aucun délit constitué et que cette peine est par conséquence non justifiée ni en fait ni en droit. » D’où le dépôt d’un dernier recours. Maryse Joissains-Masini déclare par ailleurs « que cette décision judiciaire reste sans incidence sur son choix de se représenter ou non aux prochaines élections ».
« Pour le maire, une double sanction » Charlotte de Busschère
Charlotte de Brusschère, conseillère municipale et candidate déclarée aux municipales, a réagi à la nouvelle par communiqué. Elle se félicite tout d’abord des résultats de La République en Marche aux Européennes pour souligner « la double sanction » subie par les Républicains à la suite à la confirmation de la condamnation pour la maire d’Aix. Charlotte de Busschère souligne que « ces deux faits représentent un double désaveu de la politique du clan Joissains. » Edouard Baldo, président du groupe d’opposition « Démocratie pour Aix » a lui aussi commenté la décision de la cour d’appel déclarant que « la logique et la morale publique exigent qu’elle [Maryse Joissains] quitte son mandat au plus tôt ».
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