Jean-Philippe Agresti avait choisi une salle de cinéma tout confort, l’Europacorp de la Joliette, pour lancer officiellement sa campagne mardi soir, 3 décembre. Une salle presque remplie de près de 300 personnes venues de tous les univers, du prof de fac aux responsables associatifs, des marcheurs aux membres d’Agir, une salle de supporters, mais si aussi d’observateurs, qui voulaient se faire une opinion sur l’homme, son projet, sa vision.
En avant-propos, des soutiens à Jean-Philippe Agresti ont tissé les lignes fortes du message du jour : jeunesse, renouvellement, rassemblement.
Patrick Lemoine journaliste revenu à ses racines marseillaises a d’emblée appelé au rassemblement, à l’unité des marcheurs, en attribuant à Jean-Philippe Agresti une position centrale, pour « être unis dans une nouvelle aventure ».
Jean Viard, politologue, en vidéo, a dit tout l’intérêt d’avoir un doyen de la fac de droit : « cette ville a besoin de règles et d’ordre, avoir un doyen de la fac de droit est une bonne chose ».
Marie-Florence Bulteau-Rambaud : « être un maire bâtisseur »
Marie-Florence Bulteau-Rambaud, Conseillère régionale Modem, mais qui s’exprimait en son nom personnel a plaidé l’atout jeunesse de Jean Philippe Agresti. Avoir 45 ans, dit-elle « permet de se projeter dans le monde et non de végéter dans la transition et d’être un maire bâtisseur. Il n’est rattaché à aucune chapelle politique il n’a ni passé politique ni passif politique. Nous partageons les mêmes valeurs : le travail, la rigueur, l’honnêteté nous avons le même dégoût des systèmes et nous voulons une ville rassemblée qui réapprenne à s’aimer. »
Claire Pitollat, députée LREM qui avait, cet été, déploré de « ne voir ni grand projet, ni dynamique » a trouvé le « meilleur candidat » et apporte son soutien en vidéo pour « valoriser les diversités de Marseille pour que nous ayons une ville une et indivisible ».
[En direct] Plusieurs interventions avant le discours d’ @PhiAgresti à #Marseille #municipales2020 cc @ClairePitollat @mf_bulteau @levymozzi pic.twitter.com/S11EgRIK2E
— Gomet’ (@Gometmedia) December 3, 2019
L’urgence municipale oblige à agir en commun
Annie Levy-Mozziconacci, conseillère municipale PS depuis 2014, souhaite voir changer les « pratiques et les méthodes » et fait confiance à Jean Philippe Agresti pour lutter contre la fracture sociale de Marseille. Elle aspire à « un rassemblement de projets, de gouvernance pas un rassemblement de deuxième tour pour gagner coûte que coûte, mais un rassemblement de premier tour, pour porter une autre façon de faire de la politique ». L’urgence municipale déclare la généticienne, « oblige à agir en commun par un rassemblement de tous démocrates autour de Jean Philippe Agresti. Avec un capitaine qui sait écouter et rassembler, on peut gagner; »
Michel Amiel, sénateur LREM, ancien maire des Pennes-Mirabeau, souligne l’âge, la jeunesse du candidat. Il y a, dit-il, un « besoin de réconcilier Marseille et les autres villes du département. Celui qui gagnera Marseille aura cet ouvrage gigantesque de faire fonctionner une métropole endettée, il va falloir renverser la vapeur. »