Leader mondial de l’exploration sous-marine dans les années 80, la Comex cherche aujourd’hui à se réinventer. A l’occasion du plan de relance du gouvernement, elle décroche une subvention pour lancer la production d’un nouveau produit : des pousse-seringues électriques pour les hôpitaux.
Certification et la production des pusses-seringues électriques
De par son expertise dans le domaine de la plongée, la Comex propose depuis quelques temps des chambres d’oxygénation hyperbare aux hôpitaux. Le secteur médical offre ainsi un débouché prometteur pour l’entreprise. Au début de la crise sanitaire, elle découvre le projet de prototype de pousse-seringues électriques développé par la société AQLE (Oise) et propose à l’entreprise de porter l’homologation et l’industrialisation du produit. « Les pousse-seringues électriques ont été sous très forte tension et les besoins des hôpitaux français n’ont pas été suffisamment couverts », précise le gouvernement dans son communiqué. La Comex souhaite donc relocaliser la production pour fournir les établissements français de soin. Ce projet nécessite un investissement d’environ un million d’euros et l’Etat va en financer environ la moitié. La commercialisation doit débuter d’ici la fin de l’année prochaine. Grâce au soutien de l’Etat, la Comex prévoit de conforter ses 38 emplois et de recruter deux personnes supplémentaires.
La Comex se sépare de sa branche marine
Ce projet dans le secteur médical confirme le virage stratégique de la Comex qui s’éloigne peu à peu de la mer. En juillet dernier, elle a cédé sa branche marine à l’entreprise lorientaise Ship as a service. Cette dernière a créé une entreprise dédiée SAAS Offshore : « Non seulement, elle est dotée de moyens performants, mais en plus l’intégralité de l’équipe Comex Marine : ingénieurs, techniciens, surveyors, marins et pilotes de ROV », indique la Comex dans son communiqué. Par cette cession, le groupe marseillais se sépare de ses deux navires hauturiers, le Janus 2 et le Minibex. Il garde cependant un lien avec cette activité car la patronne de la Comex, Alexandra Oppenheim-Delauze, devient actionnaire minoritaire de la nouvelle filiale SAAS Offshore.
Désormais, la Comex se recentre donc sur son nouveau cœur de métier : l’ingénierie pour l’industrie mécanique, le spatial ou encore la santé. Aujourd’hui, la Comex emploie 38 salariés et réalise un chiffre d’affaires d’environ 5 millions d’euros.
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