Alors que 29 communes du département des Bouches-du-Rhône sont placées en état d’alerte renforcée face à la sécheresse, la pression hydrique demeure. Le préfet a annoncé, ce mercredi 24 juillet 2024, une série de mesures strictes face à la baisse inquiétante des débits des cours d’eau. Deux zones particulièrement touchées, les secteurs Touloubre Amont et Huveaune, passent en état d’alerte sécheresse, tandis que le reste du département est placé sous vigilance.
Alerte sécheresse pour Touloubre Amont et Huveaune : une situation critique
Les secteurs de Touloubre Amont et Huveaune, comprenant dix-neuf communes telles qu’Aubagne, Auriol, et Venelles, ont été identifiés comme des zones particulièrement vulnérables. Les débits des cours d’eau dans ces secteurs ont chuté en dessous du seuil d’alerte, forçant les autorités à prendre des mesures d’urgence. « Les conditions météorologiques défavorables et le manque de précipitations augmentent le stress hydrique de ces zones », indique le communiqué.
Le passage en alerte implique des restrictions importantes sur l’utilisation de l’eau, notamment pour l’irrigation agricole et les usages domestiques. Les autorités locales appellent les habitants et les professionnels à une consommation responsable, afin de préserver les ressources en eau disponibles.
Le reste du département sous vigilance : une précaution nécessaire
En parallèle, le reste des Bouches-du-Rhône n’échappe pas aux préoccupations liées à la sécheresse. Bien que les débits des cours d’eau soient légèrement supérieurs à ceux observés dans les secteurs d’alerte, ils restent en dessous des niveaux habituels. Ainsi, vingt-neuf communes supplémentaires, parmi lesquelles Aix-en-Provence (sud), Gardanne et Berre-l’Étang, sont placées en état d’alerte renforcée. Le reste du département quant à lui passe en état de vigilance. Cette vigilance, bien que moins restrictive que l’alerte, impose tout de même une attention particulière à la gestion de l’eau. Les prévisions météorologiques annoncent un été particulièrement sec et chaud, avec un déficit de précipitations. Cette situation rend nécessaire une surveillance constante et une adaptation des comportements de consommation d’eau, en prévision de possibles aggravations de la situation.
Les autorités surveilleront de près le respect des mesures instaurées et ajusteront les niveaux d’alerte en fonction de l’évolution de la situation. Pour l’heure, l’objectif est de limiter les effets de cette sécheresse qui s’annonce prolongée et de sensibiliser la population à l’importance de la préservation des ressources en eau. L’état de sécheresse augmente aussi les risques d’incendies, six massifs forestiers ont d’ailleurs été fermés mercredi 24 juillet, tandis que 18 étaient ouverts « sous conditions strictes ».
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