La question de la privatisation de l’aéroport Marseille-Provence a été soulevée à l’occasion du bilan dressé jeudi 11 janvier. Alors que de leur côté les acteurs économiques du territoire s’agitent, dans ce dossier, la plateforme s’était peu, voire pas du tout, exprimée et ce pour une raison : « A l’heure actuelle, et cela a été rappelé fin décembre par l’Agence des participations de l’Etat, le gouvernement n’a fixé aucun calendrier et il n’y a pas de prévisions sur ce dossier qui mobilise les actionnaires régionaux, ni de réflexion sur ce sujet qui n’est pas d’actualité, assurait Jean-Paul Ourliac, président du conseil de surveillance de l’aéroport. Je rappelle que depuis la loi Macron II, l’ouverture du capital nécessite une loi particulière, un critère qui n’existait pas dans la loi de 2005. C’est donc un élément complémentaire dans le parcours, dont le premier pas n’a pas été fait ».
Pour rappel, la loi de 2005 qui a créé les sociétés aéroportuaires a prévu la possibilité d’une ouverture du capital ou d’une cession par l’Etat (qui est actionnaire majoritaire à hauteur de 60%) d’une partie de son capital.
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