Le Syndicat des Activités événementielles (SAE), créé au début de la crise sanitaire, avait lancé un appel à la reprise lors de son événement du 18 juin au palais de la Bourse. Une manifestation organisée dans le respect des normes sanitaires préconisées, et qui devait permettre selon le SAE de « prouver que la tenue des événements professionnels étaient possible, et qu’ils étaient attendus et nécessaires. »
Las, reconnaît l’association qui regroupe de l’ensemble des professions et des acteurs de notre filière, durant l’été, « les professionnels du secteur n’ont pu que constater, impuissants, que l’absence de cadre clair pour les événements professionnels et le non respect des mesures sanitaires [nous] ont replongés dans un fort niveau de propagation du virus.»
Tout le secteur est très inquiet alors qu’il constatait déjà une perte de 86% de son chiffre d’affaires au début de l’été.
« Nos entreprises disparaissent chaque jour. Il faut “vivre avec” (le Covid-19, NDLR) et seul un cadre réglementaire clair et précis permettra la reprise du secteur événementiel. Nous souhaitons travailler avec le gouvernement à la rédaction de ce cadre de travail » lance le SAE qui souhaite pouvoir être urgemment entendu de la préfecture de Région « afin de préserver le maximum d’événements à venir, en garantissant par ses expertises le respect des consignes sanitaires. » Pour le syndicat présidé par Cédric Angelone il y a urgence : « les nouvelles mesures restrictives vont-elles signer la mort du secteur événementiel ? »
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