Villa Valmer : la mairie dresse un PV au promoteur suite à une démolition non-autorisée
Le promoteur de la Villa Valmer a fait démolir les terrasses arrières du bâtiment mardi 13 avril au petit matin. Or, dans le permis de construire signé en 2019, n’est autorisée que la seule démolition du local technique au pied de la chapelle. Rapidement alertés par les riverains, Benoît Payan et Mathilde Chaboche, l’adjointe déléguée à l’urbanisme, se sont rendus sur place dans l’après-midi pour s’expliquer avec le promoteur. « Le procès verbal est dressé », a immédiatement révélé Mathilde Chaboche sur Twitter. Le maire de Marseille a, quant à lui, « demandé aux inspecteurs assermentés de la Ville de Marseille d’établir un constat d’infraction qui sera transmis dans les prochaines heures au Procureur de la République », a-t-il déclaré dans un communiqué.
Benoît Payan signe une tribune pour une « garantie de l’emploi vert »
Neuf maires de grandes villes françaises, dont Benoît Payan, ont signé une tribune pour une « garantie de l’emploi vert » publiée dimanche 11 avril dans le JDD. « Ce nouveau dispositif serait plus efficace que les politiques traditionnelles de lutte contre le chômage, qui se sont avérées coûteuses pour des résultats modestes, indique la tribune avant de préciser que cette initiative permettra à ceux qui le souhaitent de travailler tout en contribuant à l’effort de reconstruction écologique de notre pays ». L’objectif de ce mécanisme est d’accélérer la décarbonation de l’économie, tout en remettant au travail des millions de Français touchés par la crise. « Là où chaque emploi créé par le CICE (ndlr : crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi) a coûté environ 280 000 euros aux finances publiques, 20 000 euros suffiront pour financer un emploi vert », affirme la tribune. Aux côtés du maire de Marseille, huit autres personnalités politiques PS et EELV s’engagent :
- Martine Aubry, maire (PS) de Lille
- Jeanne Barseghian, maire (EELV) de Strasbourg
- Emmanuel Denis, maire (EELV) de Tours
- Anne Hidalgo, maire (PS) de Paris
- Léonore Moncond’huy, maire (EELV) de Poitiers,
- Johanna Rolland, maire (PS) de Nantes
- Cédric Van Styvendael, maire (PS) de Villeurbanne
- Anne Vignot, maire (EELV) de Besançon
Claire Pitollat (LREM) interpelle Benoît Payan sur le report d’une ZFE à Marseille
La députée de la deuxième circonscription des Bouches-du-Rhône, Claire Pitollat, a adressé mercredi 7 avril une lettre ouverte à Benoît Payan. L’élue LREMn’a pas compris la décision du conseil municipal de reporter la création d’une zone à faibles émissions (ZFE) dans le centre-ville de Marseille. « Nous, députés, avons fixé le cadre juridique et le calendrier des ZFE. Avec France Relance, nous avons voté 1,9 milliard d’euros sur deux ans », rappelle Claire Pitollat au maire de Marseille. Elle réclame à Benoît Payan de « revenir sur les dates de report de la consultation », lui signalant que la loi sur l’orientation des mobilités (LOM) votée en 2019 « rend obligatoire les ZFE dans plusieurs agglomérations », et que Marseille a pris du retard sur les concertations avec le public et les parties prenantes.
Olivia Fortin est « candidate pour une candidature aux régionales »
La présidente de MadMars (gauche écologiste et citoyenne), Olivia Fortin propose ses services et appelle à l’union des forces progressistes. « Je suis prête à prendre la tête d’une liste au service d’un projet de gauche et d’écologie », a-t-elle déclaré jeudi 8 avril dans les colonnes de La Provence. Mais l’ex-chef d’entreprise de 43 ans, une des fondatrices du Printemps marseillais, n’est pas la seule à vouloir représenter pour ces échéances régionales une gauche bien dispersée, et à plusieurs vitesses. Jean-Laurent Félizia (EELV) a lui aussi déposé sa candidature, et Olivier Dubuquoy (EELV dissident) continue de réunir des forces progressistes. « Il y a un chemin possible pour la victoire, a tweeté Olivia Fortin, à la condition que l’on parvienne à une union des forces de gauche et de l’écologie ». Sans alliance, il sera difficile pour Olivia Fortin de réitérer à l’échelle régionale la stratégie gagnante du Printemps marseillais.
La GRS Paca appelle à l’union des progressistes pour les régionales et les départementales
La gauche républicaine et socialiste (GRS Provence Alpes Côte d’Azur) appelle au rassemblement pour les échéances estivales du 20 et 27 juin prochains. « Seule l’unité de toute la gauche, des écologistes et des citoyens permettra de lancer l’indispensable transformation de notre région et nos départements », renseigne le parti dans un communiqué du mardi 13 avril. La GRS Paca réclame notamment « des solutions pour l’égalité sociale, l’égalité femme-homme, pour la sécurité alimentaire et le soutien aux plus démunis, pour la refondation des pratiques démocratiques et pour la préservation urgente de l’environnement ».
Le maire de Berre l’Étang s’oppose au scrutin des départementales et des régionales
Le gouvernement a lancé, vendredi 9 avril, une grande consultation auprès des 35 000 maires de France sur le maintien ou non des élections régionales et départementales les 13 et 20 juin prochain. Mario Martinet (DVG), maire de Berre l’Étang (13), désapprouve pour sa part le maintien du scrutin. « Je trouve ces élections dangereuses pour la santé des Français et pour la démocratie », a-t-il déclaré dans un communiqué du lundi 12 avril. Mario Martinet affirme que « l’épidémie est au point haut et les effets de la vaccination ne se feront pas sentir avant l’automne ». Malgré tout, le maire de Berre l’Étang explique qu’il se conformerait quoiqu’il arrive aux décisions du gouvernement et du parlement.