Saïd Ahamada réunit ses soutiens jeudi 3 octobre au Pôle Media de la Belle de Mai à Marseille. L’enjeu : discuter de la cité phocéenne et des moyens de la transformer grâce au projet porté par le député LREM des Bouches-du-Rhône, à travers les contributions d’invités issus de la société et d’autres mouvements politiques et citoyens. L’élu LREM a récemment enregistré le soutien à son projet du collectif Nous Citoyens. « Nous citoyens s’engage aux côtés de tous ceux qui sont convaincus qu’une nouvelle intelligence territoriale est possible. C’est pourquoi nous soutenons le projet Marseille Pour Tous porté par Saïd Ahamada », a annoncé le mouvement par voie de communiqué.
Quant à Yvon Berland, également candidat déclaré à la Mairie de Marseille pour LREM, il lance également le 3 octobre au Mund’Art (2è arrondissement) des ateliers de construction de son projet pour Marseille, après avoir réuni 150 personnes pour présenter les grands axes de son programme le 10 septembre dernier. Les ateliers seront organisés selon plusieurs lignes du projet porté par le candidat : les urgences à traiter, les projets pour relancer Marseille dans la décennie à venir, et l’éducation et la jeunesse.
Un peu plus à l’ouest, à Martigues, Jean-Luc Cosme a annoncé dans les colonnes de La Provence sa candidature à la Mairie de la ville. Animateur local d’En Marche, il avait été élu en 2014 conseiller municipal de Martigues sur la liste d’alliance FG-PS-EELV conduite par l’actuel maire, Gaby Charroux. Entretemps, le divorce a été consommé entre les deux hommes, et M. Cosme s’est rapproché du parti présidentiel dès son lancement en 2016. Il dit néanmoins ne plus reconnaître « l’ADN de départ du mouvement », et a donc annoncé qu’il ne solliciterait ni l’investiture ni le soutien de LREM dans l’élection municipale à venir. Il dit regretter « l’impossibilité de travailler à un projet commun et rassembleur pour Martigues avec la section locale du Modem et les nouveaux comités locaux LREM ».
Encore plus à l’ouest, à Fos-sur-Mer, Jean Fayolle, actuellement conseiller municipal d’opposition encarté chez LREM, après avoir été notamment UDF et MoDem, inaugure son local de campagne le jeudi 3 octobre, en compagnie de son « équipe pour l’avenir ». A cette occasion, Jean Fayolle, qui mènera aux prochaines élections municipales une liste sans étiquette, dévoilera les raisons de cet engagement ainsi que les grandes lignes du projet durable, citoyen et transparent qu’il compte proposer aux fosséens. C’est la troisième fois qu’il se présente à la Mairie de Fos en tant que tête de liste, après 2001 et 2008.
Dans la foulée d’un sondage publié par le journal La Tribune vendredi 27 septembre, qui place les verts en troisième position (avec entre 14 et 17,5% des intentions de vote selon les scénarios), Michèle Rubirola, conseillère départementale EELV des Bouches-du-Rhône, a réagi de manière positive sur les réseaux sociaux. « Nous pouvons changer le cours des choses et le destin de près d’un million d’habitants », a-t-elle écrit. L’élue verte en a profité pour une nouvelle fois appeler au rassemblement : « Si nous partons seuls, isolés, les écologistes pourraient éventuellement valider une percée historique, un score, mais cela ne changera rien à l’air que nous respirons, à l’eau que nous buvons, à nos rues, nos jardins, notre mer Méditerranée, nos logements, nos espaces verts, au développement écologique, durable et social dont Marseille a besoin ». Les choses devraient être clarifiées samedi 5 octobre, alors que se tiendra l’assemblée générale d’EELV Marseille.
De fait, ce rassemblement est appelé de ses vœux par Sophie Camard, la suppléante du députe LFI de Marseille Jean-Luc Mélenchon, qui a lancé mardi premier octobre la campagne LFI pour les élections municipales de Marseille, en compagnie de Mohamed Bensaada. En coulisse, elle a critiqué le Plan climat air énergie de Martine Vassal, adopté en conseil métropolitain jeudi 26 septembre, jugeant qu’il n’en ressort aucune proposition forte, et qu’il ne fonctionnera pas sans un “portage politique”. Elle préfère mettre en avant ses idées issues de la base, tel que le fait de récompenser les démarches de recyclage par l’obtention de tickets de transport gratuits.
Quant à Mohammed Bensaada, lui aussi militant LFI, il promet un “Stalingrad” au RN : « Le sécuritarisme de nos adversaires du RN, je le leur laisse. Notre cher leader nord-phocéen (ndlr : allusion à Stéphane Ravier), qui pense qu’il n’y a que des assistés fumeurs de chicha, je lui fais passer le message, je lui promets un Stalingrad, il comprendra l’allusion politique sur ces municipales.»
Françoise Cauwel, chef de file du mouvement Agir à Aix-en-Provence, proposera jeudi 3 octobre un rendez-vous intitulé « Pour Aix-en-Provence intelligente et durable ». Pour l’occasion, elle y accueillera Jacques Bucki, expert dans le domaine de la Smart city, ambassadeur de la Smart building alliance et ancien représentant des maires de France à la Commission nationale de la transition énergétique, pour échanger sur ces sujets. Françoise Cauwel s’est vue confier la responsabilité du groupe Agir à Aix-en-Provence le 15 juin dernier, de la part de la référente départementale d’Agir, Valérie Giacomazzi. Pour rappel, Agir est un parti créé par le ministre de la Culture, Franck Riester, allié à la République en Marche lors des dernières élections européennes.
Stéphane Mari, conseiller d’opposition des 13e et 14e arrondissements de Marseille, à l’origine PS puis passé LREM début 2019, a sonné la charge contre le bilan de Stéphane Ravier en tant que maire de ces deux arrondissements du nord de la cité phocéenne. « Comment prétendre gérer la deuxième ville de France quand on est dans l’incapacité de gérer une simple mairie de secteur ? » a-t-il déclaré, ajoutant l’importance de « ne pas oublier que le FN n’a gagné ce secteur qu’avec moins de 36% des électeurs en 2014, à la faveur d’une triangulaire, et que 64% des électeurs des 13è et 14è arrondissements n’ont pas voté FN ».
Vivre à Ventabren, l’association sans étiquette dont sont issus les élus d’opposition au Conseil municipal de la commune, a annoncé le 19 septembre qu’elle présenterait une liste aux élections municipales de mars 2020, conduite par Karl Criscolo, un ancien patron de PME qui débute en politique. Il a notamment déclaré : « Dans une métropole dont l’influence augmente chaque jour, les Ventabrennais ont aussi besoin de rompre avec l’isolement et de faire valoir leurs points de vue tout en adoptant des approches intercommunales. Nous sommes fiers de présenter une liste aux compétences multiples, capable de donner immédiatement à l’action communale l’inflexion majeure dont elle a besoin ».
A Aubagne enfin, deux candidats ont récemment officialisé leur candidature. Il s’agit de Raymond Lloret, qui partira en campagne sous la bannière du PCF, parti historiquement implanté dans la cité de Marcel Pagnol. « Nous avons 180 jours pour faire entrer Aubagne dans le XXIème siècle » a-t-il déclaré devant ses soutiens lors de son lancement de campagne, mercredi 18 septembre sur la place de l’église Saint-Sauveur. Quant à Sylvia Barthélémy, Vice-présidente de la Métropole Aix-Marseille-Provence, présidente du Conseil de territoire du pays d’Aubagne et de l’Étoile, vice-présidente du Conseil départemental des Bouches-du-Rhône, et conseillère municipale d’Aubagne, elle présentera une nouvelle fois une liste UDI lors des élections municipales, comme en 2014. Son lancement officiel de campagne interviendra vendredi 4 octobre.
Quand à François Bernardini, le maire d’Istres et président du conseil de territoire d’Istres Ouest Provence, il est l’invité de Marion Piscione dans Questions de politique dimanche 6 octobre à18h.