À mesure que la cigarette électronique s’est imposée comme une alternative populaire au tabac traditionnel, les comportements des vapoteurs ont eux aussi évolué. Aujourd’hui, bien plus qu’un simple substitut nicotinique, le vapotage s’inscrit dans une logique de consommation raisonnée, où la qualité des produits et la personnalisation des expériences sont devenues des critères essentiels.
Une tendance de fond : consommer mieux, et pas forcément plus
Dans une société marquée par des préoccupations croissantes en matière de santé et d’environnement, les vapoteurs recherchent désormais des produits plus sains, transparents et éthiques. Cela se traduit par une attention accrue portée à la composition des e-liquides, à la traçabilité des ingrédients et aux méthodes de fabrication.
Les consommateurs souhaitent des e-liquides made in France, respectant les normes en vigueur (AFNOR, TPD) et offrant une traçabilité complète. Cette exigence explique le succès de plateformes spécialisées comme mon-liquide.fr, qui propose un large choix d’e-liquides de qualité, fabriqués dans des laboratoires français reconnus.
Car les personnes qui quittent le tabac au profit de la vape le font principalement pour des raisons de santé. Par conséquent, elles recherchent dans la cigarette électronique des formules plutôt saines pour elles.
Vers une personnalisation de l’expérience de vape
Autre évolution notable : la volonté de personnaliser son expérience. Là où le vapoteur débutant se contentait souvent d’un arôme classique et d’un taux de nicotine standard, les utilisateurs les plus aguerris se tournent vers des saveurs complexes, des taux ajustés ou des liquides DIY.
Le DIY (Do It Yourself) permet à chacun de créer son propre e-liquide en combinant base, arômes et boosters. Cela favorise une consommation plus consciente, où l’on connaît précisément ce que l’on inhale. Ce type de pratique est également économique et écologique, réduisant les déchets d’emballages.
Une démarche plus écologique
De nombreux vapoteurs prennent également en compte l’impact écologique de leur pratique. Si la cigarette électronique reste bien moins polluante que le tabac (aucune combustion, pas de mégots), certains gestes permettent d’aller plus loin :
- Recycler les flacons et batteries usagées
- Privilégier des e-liquides en grands formats pour limiter les emballages
- Choisir des marques locales réduisant l’empreinte carbone
Certaines initiatives industrielles vont même plus loin, avec des gammes d’e-liquides écoresponsables ou bio-sourcés, qui séduisent les vapoteurs soucieux de leur impact environnemental.
Une alternative durable au tabac ?
Enfin, cette évolution vers un vapotage raisonné et éclairé renforce l’intérêt de la cigarette électronique comme alternative crédible à la cigarette. Le vapotage reste à ce jour la méthode la plus populaire pour arrêter de fumer, comme l’explique très bien Tabac Info Service, organe dépendant de Santé Publique France.
Pour la première année depuis l’existence de ce type de baromètres, en 2025, les 18-25 ans sont moins consommateurs de cigarettes que les 26-35 ans. Cette évolution est un vrai résultat dans la lutte contre le tabagisme, grâce à des mesures dissuasives (hausse des taxes sur le tabac, mise en place du paquet neutre) mais aussi grâce à des alternatives comme la diffusion auprès d’un grand public de la cigarette électronique.