Linkcity et Bouygues Immobilier ont choisi de baptiser leurs opérations sur XXL, l’îlot de 14 hectares au nord du périmètre d’Euroméditerranée 2 au sein de la Zac du littoral. La société de projet qu’ils ont crée à 50-50 porte le nom de “tréMa”. Une marque qui a été communiquée pour la première fois lors de la soirée de remise des prix de Med’Innovant, le concours de l’innovation durable organisé par Euroméditerranée et la Cité des entrepreneurs (lire par ailleurs).
Outre le nom, le projet commence à s’incarner avec une équipe et une vocation affichée de « premier éco quartier durable méditerranéen. » Voisin du démonstrateur Smarsteille, le projet tréMa « proposera des innovations techniques, technologiques, d’usage et de service pour améliorer la qualité de vie » à l’instar du quartier démonstrateur développé par Eiffage. tréMa « vise notamment l’économie d’usage, le confort, la création de lien social, de lieux de partage et de services connectés. » peut-on lire dans le dossier de presse diffusé à l’occasion de Med’Innovant.
Le groupement tréMa, est dirigé par Anne Villard qui vient de Linkcity. Les équipes sont basées aux Docks. Nicolas Schlösser est le chef de pôle technique et environnemental. Virginie Bursi a la responsabilité du pôle développement économique et partenariats ainsi que du pôle communication.
Un voyage inspirant à Berlin
Les équipes de tréMa ont organisé, les 16 et 17 novembre dernier un voyage « inspirant » à Berlin avec des élus (Laure-Agnès Caradec, Gérard Chenoz) et des techniciens d’Euroméditerannée, de la Ville (Domnain Rauscher), en présence également de l’Agam (Christian Brunner).
Au programme des visites berlinoises, plusieurs étapes : Markthalle pour un exemple de développement d’un quartier autour d’un marché (inspirant pour développer tréMa autour du marché aux puces à Marseille), le quartier de Kreuzberg avec notamment des exemples de participation des habitants aux projets de rénovation de leur quartier ou encore Fablab Berlin « dont l’évolution et le modèle économique nous ont été expliqués de façon passionnante par sa gestionnaire française diplômée du master innovation de Grenoble » confie Laure-Agnès Caradec. « Tout ce que l’on a vu n’est pas transposable. On voit bien la limite des développements possibles dans les modèles associatifs. D’autres réalisations qui impliquent aussi des partenaires privés montrent plus de potentiel économique, car c’est bien ça l’objectif : créer de l’innovation pour que des sociétés se développent et qu’il y ait à la clé des emplois. » La feuille de route de tréMa est toute tracée.