Le carnet de bord d’Hervé Bourdon
Hello Gomet’,
Je profite de cette petite ondée passagère et de m’être mis à l’abri avant d’atteindre les hauteurs de Belfort pour vous faire un petit point sur mon parcours. J’ai parcouru 700-750 km depuis Marseille depuis mercredi dernier. Nous sommes le vendredi 26 avril 2024, et j’ai pu réellement profiter du paysage. Pour vous situer, je monte au Cap Nord. Le Cap Nord, c’est 4300 km depuis Marseille, et il me reste encore plus de 3500 km, dont une petite partie que je ferai en train en Norvège. Ce voyage est l’occasion pour moi de me poser en observateur. C’est plutôt sympathique de pouvoir traverser plusieurs régions et de voir une telle diversité. Au départ, ce qui a été commun aux régions traversées, c’était le mistral. C’était un mistral intense pour remonter à Avignon, à Vienne, et même jusqu’à Lyon. Cela s’est à peine calmé jusqu’à Chalon-sur-Saône.
Depuis que j’ai bifurqué en direction du nord-est, c’est beaucoup mieux. Ce que j’ai pu observer, qui était assez sympathique aussi, et plutôt que traduire une frustration, je vais plutôt traduire un désir : c’est celui de voir notre belle région, si touristique, s’aligner sur le Jura, par exemple. Le Jura, c’était très intéressant : des pistes cyclables très bien balisées, des panneaux, des petits rappels pour sortir de la piste cyclable et aller vers les villages et les commerces qui étaient à côté. Il y avait des toilettes un peu partout, bien fléchées, et la possibilité de bifurquer facilement.
Des pistes cyclables qui ne vous laissent pas tomber
Voilà, ça, c’est vraiment de l’aménagement, et une liaison avec les environs qui était vraiment très bien faite. C’est tout ce que je nous souhaite sur notre métropole Aix-Marseille, d’avoir des infrastructures de ce niveau-là. Je rajoute d’ailleurs un point que j’avais oublié : c’est celui de voir des pistes cyclables qui, au lieu de vous laisser tomber avant le giratoire ou avant une zone d’activité, sont marquées et vous permettent de faire le tour du giratoire, et de traverser les zones les plus dangereuses. Pour moi, c’est vraiment exemplaire. Vous voyez mon gros vélo là ? Vous pouvez imaginer que ce n’est pas très maniable, et dans ces cas-là, je suis content de ne pas devoir poser pied à terre ou d’éviter un camion que je vois arriver dans mon minuscule rétroviseur. J’essaierai de vous faire cette petite chronique assez régulièrement, pour vous raconter comment ça se passe.
Mon parcours me fait sortir de France dans deux jours. Je serai à Mulhouse dimanche pour une journée de repos, puis après je vais passer la frontière et, en parallèle de Strasbourg, je vais remonter jusqu’au coin de la France. À ce moment-là, j’aurais parcouru à peu près 1000 km. Il me restera encore 1000 km pour traverser l’Allemagne et le Danemark, puis 2300 km de l’autre côté en Norvège. J’espère que la pluie va se calmer, et je vais reprendre mon chemin le long du Doubs et continuer à vous raconter tout ceci. Bien amicalement,
Hervé Bourdon,
en direct de mon voyage Marseille-Cap Nord.
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Marseille – Cap Nord dans notre dossier spécial