Après les deux candidatures déclarées à l’investiture En Marche pour les municipales de 2020 à Marseille, celle du député Saïd Ahamada d’un côté, et celle du président d’Aix Marseille Université Yvon Berland de l’autre, le parti présidentiel semble toujours vouloir tester d’autres profils. Les échanges se poursuivent avec Johan Bencivenga, le président de l’UPE 13, qui était l’un des convives du dîner avec Emmanuel Macron organisé fin juin au restaurant Le Peron avec une vingtaine de membres de la société civile. Cette piste serait même approfondie et resterait bien placée pour le choix final. Par ailleurs, la relation avec le doyen de la faculté de droit, Jean-Philippe Agresti, après sa sortie au meeting de Martine Vassal, n’est pas rompue.
En parallèle, des pourparlers, qui transitent souvent par Paris, au siège de LREM, voire directement par des conseillers d’Emmanuel Macron à l’Elysée se poursuivent. Le référent en marche dans le département, Bertrand Mas-Fraissinet, assiste en observateur à ces discussions et tente localement de maintenir une certain ordre. Pas facile. Il était présent aux deux conférences de presse de la semaine dernière durant lesquelles, Saïd Ahamada a présenté les premières lignes de son projet tandis qu’Yvon Berland déclarait sa candidature.
Quatre hommes et… une femme ?
Et si une nouvelle personnalité devait émerger ces prochains jours ? Aucun des quatre candidats (déclarés ou non) ne semble en effet faire l’unanimité dans la camp des marcheurs. La solution pourrait venir d’ailleurs. Selon nos sources, après avoir sondé Patricia Ricard, la présidente de l’Institut océanographique Paul Ricard qui aurait décliné, une autre femme, charismatique et consensuelle, issue de la société civile, a été approchée. Il s’agit de l’architecte et urbaniste marseillaise Corinne Vezzoni, très engagée à travers ses projets dans la défense du cadre de vie et du respect de la nature. Elle a notamment dessiné le campus d’innovation thecamp à Aix ou le Centre de conservation du Mucem à Marseille. Jointe par téléphone, Corinne Vezzoni n’a pas souhaité faire de commentaires.