Le maire de Marseille Jean-Claude Gaudin n’a pas tardé à réagir après l’annonce, mercredi 15 novembre 2017, en début d’après-midi, depuis Londres, du choix de la France pour l’organisation de la Coupe du monde de rugby en septembre-octobre 2023. « C’est avec une grande fierté que je viens d’apprendre l’attribution à la France de l’organisation de cette compétition. En retenant la candidature de notre pays, le conseil de la Fédération internationale de rugby a couronné un travail collectif remarquable, un projet abouti et à la hauteur des attentes de cet événement sportif majeur qui focalise l’enthousiasme de la planète entière tous les quatre ans. » Le président de la Métropole Aix Marseille Provence tient dans son communiqué à « féliciter Bernard Laporte (le président de la Fédérétaion française de rugby, NDLR) qui a su, l’espace de quelques mois, fédérer une équipe autour d’une ambition et faire partager celle-ci par le plus grand nombre de nos concitoyens. » Jean-Claude Gaudin ajoute : « Marseille a soutenu dès son origine la candidature de notre pays. Nous en serons récompensés en ayant le privilège d’accueillir plusieurs matches au stade Orange Vélodrome. »
« Une reconnaissance supplémentaire »
Après l’année européenne de la culture en 2013, l’Euro 2016, l’année européenne du sport 2017 et un an avant l’accueil des épreuves de voile des Jeux olympiques et paralympiques 2024, la Coupe du monde de rugby 2023 « constitue un challenge et une reconnaissance supplémentaires pour Marseille, ville de grands événements, attractive et rayonnante, désormais installée dans le club très prisé des cités olympiques » conclut le maire de la cité phocéenne.
De nombreuses personnalités ont réagi dans la foulée de l’annonce de la bonne nouvelle pour la France et Marseille en particulier. La députée des Bouches-du-Rhône (2e circonscription) Claire Pitollat (LREM) déclare : « Par les obtentions successives des JO 2024, puis aujourd’hui de la Coupe du monde de rugby 2023, la France devient une référence mondiale du sport de très haut niveau. Les sept prochaines années constitueront une occasion unique d’affirmer le sport comme vecteur de lien social, de performance économique et de prévention en matière de santé publique. »