« Je n’ai jamais rien promis à Bruno Gilles »
Si Renaud Muselier dénonce un non-respect de la parole donnée à Bruno Gilles, Martine Vassal réplique : « Je n’ai jamais rien promis à Bruno Gilles », en rappelant son choix en 2017 de garder son mandat de sénateur plutôt que celui de maire de secteur des 4e et 5e arrondissements qu’il occupait alors. « En 2018, il change d’avis. Il fait des sondages, et ça ne prend pas » analyse la présidente de la Métropole.
Elle rappelle l’offre qui lui a été faite : « premier adjoint au Maire, premier vice-président de la métropole, tête de liste aux élections départementales, et aux sénatoriales », avec désormais en plus « la présidence du conseil de territoire [Marseille Provence], pour remplacer Jean Montagnac ». Un “package” qui ne convainc néanmoins toujours pas Bruno Gilles.
Lorsqu’on lui demande si elle souhaite l’exclusion de son « ami » sénateur, elle répond : « je ne le souhaite pas, je souhaite qu’il rentre dans le rang, je continue à lui tendre la main ». Rentrer dans le rang pour ne pas risquer l’exclusion de son parti, un dilemme dont Bruno Gilles peut s’extraire en se mettant en « retrait », une disposition permise par les statuts du parti LR. Néanmoins, « s’il se met en retrait, il est obligé de démissionner de la présidence de la fédération LR des Bouches-du-Rhône » tranche Martine Vassal.