Martine Vassal, candidate LR à la Mairie de Marseille, a choisi le théâtre de la Joliette (2e arrondissement) pour dévoiler son programme ce jeudi 6 février. Pour l’occasion, elle était entourée de tous ses porte-paroles : Valérie Boyer, députée LR des Bouches-du-Rhône, mais aussi Stéphane Soto pour le volet « travailler », David Galtier pour le volet « protéger », Joseph Arakel pour le volet « partager », Daniel Nahon pour le volet « respirer », et Frédéric Collart sur la thématique de la santé. Résultat : plus de 200 propositions développées dans un document de 240 pages (disponible ur le site de la campagne de Martine Vassal et consultable également ci-dessous en page 3).
Cette fois, la campagne et bel et bien lancée. En dévoilant l’intégralité de son programme ce jeudi, Martine Vassal vient placer le débat sur le champ des propositions. Son cheminement pourrait se résumer ainsi : un bilan – à la tête du Département (cinq ans) et de la Métropole (18 mois), qu’elle dit assumer, un diagnostic, une méthode, quatre « ambitions » déroulées en autant de verbe : les fameux travailler, protéger, respirer et partager présentés depuis des mois.
Mais la candidate dan cette séquence “prgrammatique” n’omet pas d’évoquer le contexte de la campagne et de cibler ses concurrents. « Où sont les programmes des autres ? » s’interroge la candidate LR, qui qualifie le sien de « changement d’air ». « J’attends de voir quel est le souffle des autres » dit-elle. Ces « autres », elle les pique. A gauche par exemple, où elle ne voit que des « alliances baroques, un flou artistique inquiétant pour le respect de la démocratie ». Puis nouvelle fois, elle précise ses attaques contre une « ultra-gauche » qui aurait, à l’écouter, des intentions dangereuses.
« Ce vent de révolution, d’insurrection, de chaos, est tout à fait inacceptable »
Martine Vassal
« Je voudrais revenir sur l’esprit de cette campagne, déclare-t-elle. Je ne me laisse pas intimider par personne. Pour moi, cette campagne prend des allures de “tous contre Martine” ou “tout sauf Martine”. Cela ne m’intéresse pas.» Puis les mots se font plus graves, voire dramatiques, comme si l’incident de La Plaine mardi avait réveillé des craintes plus profondes : « les dérives de certains dans l’ultra-gauche, de ce vent de révolution que l’on veut lancer sur la ville de Marseille, ce vent d’insurrection, de chaos, est tout à fait inacceptable » commente-t-elle, disant « voir germer un certain état d’esprit chez les autres concurrents ».