La 22e édition du prix international du documentaire et du reportage méditerranéen (PriMed) a récompensé neuf des vingt cinq productions projetées du 25 novembre au 30 novembre au Mucem et à la Bibliothèque l’Alcazar, à Marseille. Les films primés étaient diffusés le lendemain de la remise de prix, samedi 1er décembre au cinéma Le Prado.
Le grand prix « enjeux méditerranéens », parrainé par France Télévisions a été décerné à Cécile Allégra pour « Libye, anatomie d’un crime », une oeuvre poignante sur les viols de masse dans les prisons libyennes. Le prix « mémoire de la Méditerranée », soutenu par l’Ina, a été remis à Yeliz Shukri pour « Missing Fetine » qui racote le sort de Fetine Memish, chypriote de quatorze ans mariée de force à un Palestinien et mystérieusement portée disparue depuis. L’épopée des communautés turques de « Naissance-mariage-mort, trois étapes de la vie », Asuman Atakul Firtina, a reçu la distinction « de l’art, du patrimoine et des cultures de la Méditerranée ».
Les lycéens marseillais et libanais ont cette année préféré les aventures d’Emmanuel Laurin, ce nageur qui nettoie la Méditerrnanée dans « Le grand saphir, une révolte ordinaire » de Jérémi Stadler. Le prix du public revient au court-métrage « Dying for Europe », de Nikos Pilos en hommage à toutes celles et ceux qui ont sacrifié leur existence pour l’avenir du continent. Le marseillais Philippe Pujol obtient la mention spéciale de l’Arab States Brodcasting Union (ASBU), pour « Marseille, ils ont tué mon fils ».
Cette année, le jury était composé notamment de Gisèle Khoury, journaliste libanaise à BBC Arabic, et Thierry Pardi, rédacteur en chef de France Télévisions.
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