De nombreux clignotants sont au vert : les différents plans de relance, au premier rang desquels celui de la France, ouvrent de nombreuses perspectives de commandes; les chantiers internationaux sont nombreux et le groupe qui se développe à l’étranger veut doubler son CA (actuellement 11% du total) hors de l’Hexagone; les secteurs d’activités pourvoyeurs de grosses commandes sont bien orientés à l’instar du marché de la fibre, des transports publics. NGE, qui a réalisé en 2020 le tunnel du Grand Paris Express sous Orly, scrute avec gourmandise les nombreux appels d’offre dans le Grand Paris. Il surveille aussi attentivement les marchés potentiels dans la métropole d’Aix Marseille avec notamment le marché du tramway à Marseille ou celui des écoles. NGE mise aussi partout sur les nouveaux marchés liés à la transition écologique dans les villes en proposant un ensemble de services et équipements pour la ville durable à travers NGE Connect.
Une structure financière très saine
L’objectif est d’atteindre en 2025 les 3,5 milliards d’euros de chiffre d’affaires, soit un tiers de plus qu’en 2020. NGE dispose pour cela d’une structure financière très saine avec une trésorerie abondante et un endettement faible. Le carnet de commandes est bien garni avec quatre milliards d’activités enregistrés et, à date 80% de l’année 2021, déjà signés à la mi-avril.
NGE prévoit d’investir un milliard d’euros d’ici à 2025. Une somme dont une partie sera consacrée à des acquisitions externes. « Nous avons identifié une dizaine de sujets pour compléter notre savoir-faire dont par exemple l’activité paysagère » explique Antoine Metzger. Celui qui dirige le groupe depuis 2012 ne compte pas faire appel au marché pour continuer de croître. L’autofinancement et des concours bancaires suffiront. NGE tient en outre à continuer à développer l’actionnariat salarial. 8000 collaborateurs ont des actions du groupe et détiennent 80% du capital.