La Tour du Valat, basée au Sambuc en Camargue, annonce l’arrivée de Béatrice Guenebeaud en tant que directrice de la communication, du plaidoyer et du développement. Professionnelle expérimentée de la communication, Béatrice Guenebeaud rejoint le comité de direction de l’institut de recherche. Elle aura en charge la stratégie de communication et de plaidoyer, la valorisation du programme scientifique, le développement des relations de l’institut avec les entreprises ainsi que toutes les parties prenantes – décideurs publics et privés – afin de les engager aux côtés de la Tour du Valat dans la gestion durable, la conservation et la restauration des zones humides. La nomination de Béatrice Guenebeaud vient appuyer l’ambition de la Tour du Valat de renforcer son impact en faveur des zones humides méditerranéennes.
Changement climatique, biodiversité, gestion de l’eau, écologie de la santé
L’équipe scientifique qui travaille à la Tour du Valat, est reconnue au niveau international. Elle travaille sur les grands enjeux écologiques du monde à l’échelle du bassin méditerranéen : changement climatique, biodiversité, gestion de l’eau, écologie de la santé. « Je suis fière de pouvoir apporter ma contribution, au service de ces sujets et de la nature » déclare Béatrice Guenebeaud. Précédemment, elle a notamment été directrice de la communication de l’Upe 13, de la communauté urbaine Marseille Provence Métropole, et dernièrement du cabinet d’influence territoriale Stan à Marseille.
Béatrice Guenebeaud, quia pris ses fonctions début février, travaille sous la direction de Jean Jalbert, le directeur général de l’institut, dont la présidence est assurée par André Hoffmann. Le centre de recherche de la Tour du Valat a été créé il y a 65 ans par Luc Hoffmann, ornithologue, philanthrope et défenseur de l’environnement (co-fondateur du WWF), héritier du groupe pharmaceutique Hoffmann-Roche.
Les zones humides« véritables amortisseurs climatiques»
La Tour du Valat est spécialisée dans l’observation et la défense des zones humides. Jean Jalbert explique les enjeux intégrés dans ces espaces. « Les zones humides, ces « terres d’eau » que sont les deltas, les lagunes, les lacs, les oasis, les mangroves ou les salins, sont les écosystèmes les plus fertiles et en même temps les plus menacés de la planète. Ces espaces sont de grands pourvoyeurs de solutions pour l’humain et la nature. Leur apport – moins connu que celui des forêts ou des océans – est tout aussi crucial, comme par exemple pour la captation de carbone, le stockage et la filtration de l’eau, l’atténuation des crues. Les zones humides sont de véritables amortisseurs climatiques. Sur la base de nos recherches, nous voulons porter leur importance et leur rôle à la connaissance du plus grand nombre, dans un objectif de mobilisation et d’action, et avec une urgence qui s’impose à chacun.»
Lien utile :
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