C’est une course contre la montre. La municipalité des Pennes-Mirabeau ambitionne de requalifier la cour de récréation de l’école des Cadeneaux avant la rentrée de septembre. Un projet ambitieux pour lequel une vingtaine d’ouvriers travaillent chaque jour d’arrache-pied sous une chaleur caniculaire (35°C lors de notre visite jeudi 29 juillet).
Si la cour ne ressemble pour le moment qu’à un immense chantier où cohabitent péniblement engins et brouettes, la mairie promet monts et merveilles à l’heure du résultat final. Un terrain de foot (60 m²) avec gradins, une piste d’athlétisme de 25 mètres de long, un potager de légumes, des jeux… le tout concentré dans 370m². La cour d’école dont nous aurions tous rêvé. « Les minots qui changent d’établissement à la rentrée vont avoir envie de redoubler », sourit Jean-Marc Léonetti ce jeudi. Le premier adjoint au maire des Pennes-Mirabeau espère bénéficier d’une aide de l’Agence de l’eau ou de la Région dans les semaines à venir. Le projet est pour l’heure financé à 100% par la mairie.
Un revêtement végétal pour la santé des plus petits… et de la planète
Pour que les enfants puissent profiter en septembre d’une cour de récréation plus respectueuse de l’environnement, qui limite les îlots de chaleur urbain (ICU), la ville a décidé de changer le revêtement. C’est la société Eiffage Route qui a remporté l’appel d’offre. Aux commandes des travaux depuis juin dernier, l’entreprise engagée dans la transition écologique met à disposition de la ville sa dernière technologie : Bioklair. Un revêtement bas carbone qui réduit de 24% les émissions de CO² par rapport aux anciens sols, et qui limite le stress hydrique des plantes. « Vous voyez le bitume noir là bas ? Ça c’est le passé, l’ancienne méthode, nous glisse Jean-Marc L’Huillier, directeur technique d’Eiffage Route, en pointant du doigt le carrefour en contre-bas, l’avenir c’est le revêtement végétal juste devant vous ». Et la couleur est plus claire effectivement, presque café, ce qui réduit l’effet “fournaise” en été. Lorsqu’on passe de l’un à l’autre, la différence, au toucher, est flagrante.
Liens utiles :
> L’aéroport Marseille Provence prend avec Eiffage le contrôle de Lille-Lesquin
> Eiffage dépose le permis pour son programme de bureaux au puits Morandat