Alors que François Fillon a confirmé lors d’une conférence de presse jeudi 01er mars q’il continuerait sa campagne malgré ses ennuis judiciaires (il a été convoqué à la mi-mars chez le juge d’instruction, ce qui pourrait aboutir à une mise en examen).
Climat tendu chez l’UDI
Au niveau national, Jean-Christophe Lagarde, a décidé de suspendre la participation de l’UDI à la campagne de François Fillon. Interrogés par Gomet’, plusieurs militants de l’UDI des Bouches-du-Rhône nous ont confirmé sous couvert d’anonymat avoir reçu des consignes : «On nous a dit de rester au chaud». Cette suspension de campagne de la formation centriste pourrait aussi avoir des conséquences majeures sur les investitures en vue des législatives. UDI et Républicains pourraient candidater de façon totalement séparée, ce qui aurait pour conséquence de diviser la droite, notamment sur des circonscriptions gagnables (10ème, 8ème, 5ème).
Les Républicains en pleine division
En revanche, Dominique Tian, soutien de Bruno Le Maire, a décidé de poursuivre la campagne à l’inverse de son mentor. Dans un communiqué, il déclare : «Je continue à soutenir François Fillon, il n’y a pas de plan B». Guy Teissier, député et coordinateur départemental de la campagne de François Fillon, a affirmé dans un communiqué que ce dernier « a eu raison de rassurer les électeurs de la Droite et du Centre et l’ensemble de nos compatriotes sur le maintien de sa candidature à la Présidence de la République en proclamant haut et fort qu’il ne céderait pas et qu’il ne se retirerait pas ».
Invité de France Bleu Provence jeudi 02 mars, le sénateur-maire des 4ème et 5ème arrondissements, et patron de la fédération les Républicains des Bouches-du-Rhône, Bruno Gilles a déclaré «Aujourd’hui, on est à dix semaines du premier tour, un plan B est quand même très compliqué». Il ajoute que « le mal est fait parce que le poison de suspicion a été insufflé dans la tête de beaucoup de nos concitoyens ».