Christian Estrosi, le président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, prend acte, mercredi 1er mars dans un communiqué, de la décision de l’assemblée plénière du Parlement méditerranéen, de ne pas s’installer à Marseille, l’hypothèse d’un transfert du siège de l’institution à Marseille n’ayant pas réunie la majorité requise des 4/5 èmes (lire nos précédentes informations).
Christian Estrosi saisit l’occasion pour s’inscrire en faux face aux accusations de Michel Vauzelle, son prédécesseur socialiste à la présidence de la Région, qui l’a ouvertement désigné comme le responsable du choix négatif du Parlement méditerranéen. « Depuis la première initiative de Michel Vauzelle sur ce projet, Christian Estrosi a apporté son soutien à cette hypothèse, considérant qu’elle serait parfaitement conciliable avec l’ambition du projet structurant de reconstitution de la grotte Cosquer, porté par la Région et plébiscité par les habitants » observe le communiqué de la Région.
« Pas de soutien d’Ayrault et du Quai d’Orsay »
Et de constater : « L’Assemblée du Parlement méditerranéen s’est exprimée souverainement et en toute indépendance. Même si je la regrette pour le rayonnement méditerranéen de Marseille, il s’agit, en responsabilité et en démocrates, de respecter une telle décision. Force est de constater que, dans le contexte sensible de la présidence de l’Union Européenne par la République de Malte, le ministère des Affaires Etrangères de Jean-Marc Ayrault ne semble tout simplement pas avoir souhaité accompagner cette initiative. Je respecte également sa position. »
Chrsitian Estrosi souligne enfin qu’il a tout de même « pris contact avec le Secrétaire général de l’Assemblée parlementaire de la Méditerranée, et à sa demande et en plein accord avec lui, je vous annonce que notre Région pourra accueillir une séance plénière de cette institution prestigieuse dès 2018, ce qui constituera un moment fort pour la politique méditerranéenne de notre territoire. »