Après trois mandats, le leader régional du Front de gauche, Jean-Marc Coppola (vice-président en charge des lycées), avait décidé de ne pas se représenter lors des prochaines élections régionales. Mais l’annonce la semaine dernière du retrait de Michel Vauzelle, qui ne se représentera pas à sa propre succession, semble faire hésiter celui qui est également conseiller municipal de Marseille. Jean-Marc Coppola ne voudrait pas donner l’impression de quitter le bateau quand c’est la tempête. Mais le conseiller régional n’a pas encore pris sa décision.
« Construire un véritable rassemblement de gauche »
Les conseillers régionaux Front de gauche ont diffusé mardi 13 janvier un communiqué prenant acte de l’annonce de Michel Vauzelle. Voici le texte intégral :
« Les conseillers régionaux du groupe Front de Gauche prennent acte de l’annonce de Michel Vauzelle de ne pas se représenter à la tête de l’institution régionale. Opposés au cumul des mandats dans le temps, nous considérons qu’il s’agit d’une décision saine qui participera au renouvellement de la vie politique en Provence-Alpes-Côte d’Azur. Notre engagement et notre fidélité, nous l’accordons à nos idées, à nos valeurs, et à l’utilité des politiques que nous pouvons mener. Nous considérons que si la personnalité de Michel Vauzelle a pu contribuer à faire gagner la gauche en PACA, ce sera sur le projet que nous porterons que nous pourrons la conserver. Nous appelons depuis plusieurs mois à un changement de cap clair dans la gestion de notre collectivité. Membres de la majorité, nous avons porté en son sein nos propositions pour faire vivre des ambitions de solidarité et de justice sociale sur le territoire régional, à travers la mise en œuvre notamment de la gratuité des TER pour les jeunes ou de la tarification sociale des cantines scolaires. Mais nous nous sommes également élevés à de nombreuses reprises contre la déclinaison totale des orientations libérales et austéritaires du gouvernement dans notre collectivité, notamment en nous abstenant collectivement cette année sur le budget de la Région. Nous appelons aujourd’hui à construire un véritable rassemblement de gauche, sur la base de l’appel à ouvrir des chantiers d’espoir signé par des personnalités de gauche, des syndicalistes, des associatifs, des citoyens, pour permettre la constitution d’une véritable alternative politique solidaire, écologique et citoyenne en Provence-Alpes-Côte d’Azur. »