L’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (UMIH) organise aujourd’hui la 2e convention nationale des plages, à Juan-les-Pins. L’occasion pour l’organisation professionnelle de dénoncer la menace que fait planer le décret-plage sur l’activité touristique de la région Paca.
L’UMHI a réuni ses membres aujourd’hui dans les Alpes-Maritimes pour sensibiliser le futur gouvernement d’Emmanuel Macron sur les dangers que fait peser le décret-plage du 26 mai 2006, relatif aux concessions, sur l’emploi et l’attractivité. Ce dernier prévoit en effet de restreindre le taux d’occupation des plages du littoral (qui ne peut excéder 20% de la surface de celle-ci, ou 50% pour une plage artificielle, selon l’article 2 du décret), la durée des concessions, et exige que les installations soient démontables.
L’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie bénéficie de l’appui plein et entier du Medef Paca, dont le président, Jean-Luc Monteil, appelle à ce « que le prochain gouvernement travaille avec les acteurs du tourisme pour relancer l’activité. » Il espère ainsi un soutien de l’État « franc et massif. » Un sentiment partagé par Jean-Pierre Ghiribelli, président de l’UMHI Paca et de la commission tourisme du Medef Paca : « Le décret-plage […] a des conséquences désastreuses pour les plagistes et pour l’économie de nos territoires. À terme, ce sont plus de 2 000 emplois qui seraient menacés. Nous ne pouvons donc pas rester muets face à l’attentisme du gouvernement alors que tant d’efforts sont faits par les acteurs du secteur. »
L’organisation espère donc, à l’issue de cette journée, avoir réuni un maximum de professionnels de tout le littoral français pour alerter citoyens et pouvoirs publics sur une situation qui pourrait coûter – encore plus – cher à de nombreux professionnels.
Crédit photo : Twitter @UMIH_France