La candidate LR, semble savourer ce ralliement, répétant pour l’occasion « avoir toujours prôné un rassemblement de premier tour », un rassemblement qu’elle veut « dans la pluralité, de personnalités d’horizons différents, d’origines différentes ». Pour elle, « Il faut bien expliquer aux électeurs que les rassemblements de fortune au deuxième tour pour avoir des postes, c’est une ancien façon de faire de la politique. Ce n’est pas l’ancien monde, c’est même le monde ancestral, et aujourd’hui la vie politique ne peut plus être conçue comme cela ». De là à promettre de ne pas faire d’accord de second tour ? « Je ne prends pas d’engagement, je fais l’analyse d’une situation politique » contourne-t-elle habilement.
Jean-Philippe Agresti : « ce n’est pas la personne d’Yvon Berland qui est en cause »
« Ce n’est pas la personne d’Yvon Berland qui est en cause » dit M.Agresti pour expliquer sa non-présence sur les listes LREM. « En revanche, je n’ai toujours pas compris quelle est la stratégie politique [LREM] pour Marseille » explique-t-il, ajoutant : « je ne suis d’aucun parti politique, je suis de la société civile, et il n’y a que dans le rassemblement proposé par Martine Vassal aujourd’hui que je pouvais m’engager, car c’est le gage du développement de Marseille ». Et quand on lui rapporte les paroles d’Yvon Berland, qui dit n’avoir jamais parlé de stratégie vis-à-vis de la gauche avec lui, il dément : « On a discuté de la stratégie avant même qu’il ne soit candidat à l’investiture ».
« Jean-Luc Mélenchon a fait très fort, bravo. Il est arrivé à complètement noyauter à la fois le PCF, et ce qui restait des socialistes »
Martine Vasal
Là-dessus, Martine Vassal surenchérit : « les sautes d’humeur et les visions clienté… je ne vais pas dire ça » se ravise-t-elle, poursuivant : « les visions restrictives et les visions par rapport à un poste ne nous intéressent absolument pas », lui opposant son « travail sur une vision globale pour Marseille ». Puis, sur cette ultra-gauche que dénonce M. Agresti, le ton se fait dur : « On voit la violence des actions qui sont menées aujourd’hui » dit-elle, avant de railler : « Jean-Luc Mélenchon a fait très fort, bravo. Il est arrivé à complètement noyauter à la fois le PCF, et ce qui restait des socialistes, qui ont complètement disparu de la circulation ».
Avant de s’en prendre à la CGT : « Quand on voit les manifestations qui sont faites, quand on voit l’implication de certains syndicats, notamment la CGT, qui souhaite s’investir dans les élections municipales aux côtés du Printemps marseillais, cela montre que c’est un parti d’extrême qui souhaite prendre le pouvoir. Comme de l’autre côté l’extrême-droite, et je ne stigmatise personne ». Enfin, interrogée sur les attaques que porte à son encontre Sébastien Barles (candidat EELV à Marseille), qui l’accuse d’utiliser les moyens de la Métropole à des fins électorales, elle préfère botter en touche : « Je ne commente pas ce qui disent les autres, cela ne m’intéresse pas » répond-elle, préférant remettre au centre sa « vision globale pour la Ville ».
Liens utiles :
> Le projet de Martine Vassal à Borély : forêt urbaine, ponton et bassins flottants
> Toute l’actualité des municipales sur Gomet’