C’est au bar Le Petit Nice, ce mardi 4 novembre, en bordure de la très discutée place Jean Jaurès (5e arrondissement), que Martine Vassal a choisi d’officialiser la désignation de Jean-Philippe Agresti en tant que sa tête de liste pour le 4-5. « Nos valeurs nous rassemblent depuis très longtemps » a déclaré la présidente de la Métropole et du Département, qui en a profité pour régler quelques comptes avec ses adversaires.
Dans la continuité du meeting du 4 juillet
Il y a eu le meeting de Martine Vassal au Silo, le 4 juillet dernier, pendant lequel la candidate LR avait invité Jean-Philippe Agresti à prendre la parole sur scène – déclenchant les sifflets de la salle. Puis il y a eu la conférence de presse du 30 janvier, pendant laquelle le doyen de la Faculté de droit de l’Université d’Aix-Marseille déclarait rejoindre Mme Vassal. Entre les deux ? Six mois, et des « péripéties » dit pudiquement celle-ci, en faisant référence à la candidature avortée de M. Agresti à l’investiture LREM. « Merci pour ton courage » salue-t-elle ensuite, « aujourd’hui nous nous retrouvons ». « Quand je lui ai proposé d’ouvrir le meeting du 4 juillet, c’était en tant que représentant de la jeunesse » précise-t-elle, un thème sur lequel elle entend mobiliser M. Agresti dans la campagne.
« Ce qui nous rassemble, c’est que nous ne voulons pas pour Marseille »
Jean-Philippe Agresti
« Merci de me confier cette lourde tache » lui a répondu le juriste de formation, « nous allons gagner les 4-5 ». « Ce qui nous rassemble, c’est que nous ne voulons pas pour Marseille » a-t-il poursuivi. « Nous ne voulons pas du Rassemblement national, nous ne voulons pas d’un faux-nez de LFI ou de parti communiste qui porterait le joli nom de Printemps marseillais mais qui en réalité confinerait à l’ultra-gauche. Ces deux extrêmes stopperaient le développement de Marseille, ce qui serait une catastrophe pour notre jeunesse » développe-t-il, reprenant des éléments déjà développés lors de sa conférence de presse du jeudi 30 janvier. Enfin, il prend soin de rappeler son ancrage familial dans le quartier des Chartreux (4e arrondissement de Marseille).