A l’occasion de l’ouverture de la nouvelle desserte Marseille-Dubaï, une des plus longues de son catalogue, Transavia, filiale d’Air France propose une manière économe pour aller visiter Dubaï depuis Marseille. Nous avons eu l’opportunité d’expérimenter ce voyage et de découvrir cet Émirat, au centre de beaucoup d’actualités mondiales. Suivez-nous !
Dubaï accueille les rencontres de la Cop 28, et attire un fois de plus la lumière sur sa réussite commerciale et touristique. Cet émirat co-fondateur des Emirats Arabes Unis (EAU) en 1971 se présente avec son développement tous azimuts.
Même si une partie de l’économie des EAU est largement alimentée par les énergies fossiles, gaz et pétrole, les cheikhs et leur famille des sept royaumes sont en recherche d’une voie responsable pour participer à la transition énergétique, avec des intentions à échéances différentes.
Aujourd’hui, Dubaï est toujours l’un des plus riches Etats au monde par tête d’habitant, malgré une baisse régulière de ses recettes et réserves pétrolières. Sa croissance se nourrit d’un dynamisme imprimé depuis 60 ans. La dynastie Al Maktoum, fondateur de Dubaï qui installa sa tribu dans les années 1830, a ainsi réussi à transformer ce désert de sable et de villages de pêcheurs en ville futuriste et cosmopolite réunissant plus de 200 nationalités.
Dubaï peut-il laisser deviner ce que pourraient être nos villes du futur ?
Ici le superlatif est un axiome. Dubaï peut-il laisser deviner ce que pourraient être nos villes du futur ? La cité de Dubaï s’articule en deux territoires aux références temporelles datées, séparées symboliquement par un monument emblématique «The Frame », créé en 2018, une grande tour qui affiche pour les visiteurs, le récit d’une histoire tranchée avec les quartiers historiques comme Deira au Nord, autour du Dubai Creek, le bras de mer qui irrigue la ville, et de l’autre une cité futuriste, le Dubaï moderne des dernières 20 années, avec les burj (tours en arabe) Khalifa et Al arab.
Confortant son histoire, Dubaï ne cesse de raconter sa légende et le musée de Dubaï, dans sa partie ancienne, témoigne de la vie de l’Émirat avant ce réveil au monde, celle des bédouins et des pêcheurs de perles. Il retrace aussi son entrée brutale dans la modernité. Alors, suivez-nous pour découvrir le florilège de notre voyage et notez quelques adresses. Le nouveau Dubaï est maintenant connu dans le monde entier, plus vite, plus haut, plus fort, et mieux ?
Vous croiserez les Jumeirah Emirates Towers, ce fameux gratte-ciel et hôtel reconnaissable avec ses deux tours séparées, le Burj Khalifa tower, plus haute tour du monde à ce jour, avec le plus rapide ascenseur, qui n’atteindra pas le sommet sans bourse déliée. À ses pieds, un quartier foisonnant de luxe et d’offres plus extraordinaires les unes que les autres : la « Fontaine de Dubaï », avec ses 6 600 lumières et 25 projecteurs s’anime plusieurs fois par heure, l’Opéra, et surtout le Dubaï Mall, affiché comme le plus grand centre commercial au monde avec 800 000 m2, 1 200 boutiques de toutes origines et de tous commerces, aussi doté d’un aquarium géant, d’un squelette de dinosaure, d’une patinoire, de chutes d’eau en intérieur et d’animations pour enfants.
Ici tout est possible, extravagant et démesuré
Ici tout est possible, extravagant et démesuré. Plus loin, le Burj Al-Arab est un hôtel « ultra luxe » en forme de voile de 321 mètres de haut visible de toute la ville. Il domine l’autre lieu emblématique de Dubaï, le quartier de Palm Jumeirah, archipel artificiel en forme de palmier. Rien n’arrête l’imagination des entrepreneurs et des architectes qui regorgent de projets pour cette ville incroyable. Outre des villas de luxe et hôtels, les restaurants et attractions sur son canal autour de la Marina et ses superbes yachts… C’est dans ces lieux que Dubaï propose la promesse d’un bien vivre tourné vers un avenir, que beaucoup, expatriés ou locaux, ont choisi ou rêvent de vivre.
Carnet de bord
Dubaï, une ressource de pépites gastronomiques
Commençons dans le quartier de Jumeirah avec un récent restaurant qui a ouvert dans les jardins St Regis, sur le toit du centre commercial Nakheel, « Chez Wam ». Chez Wam est l’expression d’argot français pour « Chez moi », qui signifie « à la mienne ». Le lieu est inspiré par l’idée d’être invité chez un ami pour déjeuner ou dîner. Le restaurant a un concept moderne qui incarne la vision culinaire unique du chef Hadrien Villedieu, qui développe une cuisine contemporaine inspirée par ses voyages à travers le monde.
L’ambiance est aussi cool que vous pouvez l’imaginer et le partage est de mise. Le chef qui a travaillé de nombreuses années aux côtés de grands chefs tels que Joël Robuchon, Alain Passard et Jean-Pierre Vigato, s’affiche aux fourneaux avec une cuisine ouverte entourée d’un comptoir convivial proches de ses clients.
Dans l’ambiance très conviviale de Chez Wam avec le chef Hadrien Villedieu. Crédit : JYD / Gomet’.
Une présence historique des indiens
Les échanges et le commerce entre les émirats et l’Inde datent de plusieurs siècles. Vous ne pouvez ignorer leur influence, les Indiens représentent aujourd’hui, selon le ministère du Tourisme « Visit Dubaï », plus de 38 % des habitants de l’Émirat.
Aujourd’hui, ces expatriés jouent un rôle clé dans les secteurs de la construction, de la vente au détail, des services financiers, de la santé, de la fabrication et des transports des Émirats arabes unis. Une minorité importante de migrants indiens sont impliqués dans les services professionnels et l’entrepreneuriat. Les relations entre l’Inde et les Émirats arabes unis sont traditionnellement très amicales. Ils ont participé notoirement à la création de l’émirat depuis 1971, et apporté beaucoup à la ville avec la richesse de leur culture et la compétence de leurs ingénieurs. Cette immigration est grandement acceptée avec, pour preuve, la participation de tous les dubaïotes à l’événement cultuel indien Diwali, « la fête des lumières » célébrée dans tous les diasporas indiennes surtout chez les hindous, shiks et jaïns du monde entier.
La fête Diwali à Dubaï. Crédit : JYD / Gomet’.
Les sens en voyage chez Avatara
Les Indiens sont aussi reconnus pour la finesse de leur gastronomie. Avatara est un restaurant indien primé Gault & Millau UAE 2023 pour sa cuisine, première et seule expérience gastronomique indienne végétarienne au monde, également étoilée Michelin. Un établissement de très grande classe et d’un raffinement extrême. Le restaurant du chef Rahul Rana, spécialiste de menus végétariens et pâtissiers dans les arts culinaires, propose un menu émouvant inspiré du mélange de la philosophie et de l’histoire de la cuisine indienne. Avatara invite à une expérience gastronomique unique, qui met en valeur les possibilités infinies que cette cuisine végétarienne peut offrir.
Originaire du nord de l’Inde, province de Rishikesh, Rahul Rana a grandi au pied de l’Himalaya. Comme il s’agissait d’une destination touristique, il a grandi en ayant une compréhension innée des différentes cultures et cuisines. Son objectif est d’évoquer des émotions fortes à chaque bouchée. Fort d’une connaissance approfondie et d’une riche expérience de travail avec certains des meilleurs restaurants d’Inde, son sens créatif développe une approche délicate et initiatique. « Pour moi, cuisiner, c’est comme méditer. J’ai peut-être hérité de mon grand-père, qui était chef pour les Maharajas. Je crois que le goût est primordial. Un bon repas a le pouvoir de rajeunir et de changer les perceptions. »
Le menu signature « The Chakra’s of Life » de l’univers de Rahul Sana, nous entraîne dans un voyage de 16 plats étonnants et exquis avec vins servis en concordance, qui puisent leurs influences de toute l’Inde, et sont tout aussi beaux à admirer. Il y a une histoire derrière chaque création que l’équipe disponible prend le temps de vous expliquer.
Le restaurant Avatara, son chef Rahul San et son équipe. Crédit : JYD / Gomet’.
La bistronomie syrienne d’Orfali Bros
Orfali Bros Bistro a été fondé par trois frères passionnés de cuisine (Mohammad, Wassim et Omar) originaires de Syrie. Ce bistrot branché de Dubaï, repéré par les guides spécialisés sert des plats levantins réinventés, dans un espace, clair et lumineux, et dominé par une surprenante cuisine ouverte sur deux étages, avec en bas le salé et en haut la pâtisserie.
« Chez Orfali Bros, chaque jour est une célébration de notre voyage et de nos expériences, saupoudrée d’idées contemporaines qui vous sont servies à notre manière. Nous ne sommes pas seulement des chefs, nous sommes une famille. Dans notre bistronomie, vous constaterez l’importance accordée à la tradition » explique Mohammad Orfali, qui poursuit : « nous servons la nourriture que nous aimons manger, et elle est pour tout le monde. »
Les mots clefs de ce restaurant atypique et inventif : goûts, textures, produits, mais aussi expériences et compétences de chaque personne derrière la porte de la cuisine. Cette cuisine modernisée s’est adaptée au multiculturalisme et à l’avant-gardisme de Dubaï. Une invitation à un voyage culinaire transformé en une œuvre d’art gastronomique.
On y sert d’originales petites assiettes méditerranéennes aux influences internationales, mais ne soyez pas surpris de déguster ici « l’Orfali Bayildi », plat turc à base de jeunes aubergines farcies d’un mélange de noix, et de piment, avec son dip de poivrons rouges au jus de citron. Mais aussi des burgers orientaux, du caviar ou encore ce plat signature « Viens avec moi à Alep », pourvu brochettes de bœuf Wagyu avec griotte, pignons de pin et cannelle.
Orfali Bros Bistro et Mohammad Orfali. Crédit : JYD / Gomet’.
La balade culinaire de Frying Pan Adventures
Cette escapade nocturne avec les sœurs de Frying Pan Adventures a de quoi surprendre ! Fondée par les deux sœurs Ahmed Arva et Farida, qui ont grandi dans le quartier de Deira, Frying Pan Adventures offre aux amateurs de cuisine orientale un survol de la diversité culinaire de Dubaï.
Menées par Farida, nous avons suivi cette visite à pied pour découvrir les petits restaurants, les trésors culinaires et les joyaux cachés de ce quartier de Deira qu’affectionne notre guide du jour. Muni de notre curiosité, d’un solide appétit, nous avons expérimenté des cuisines variées, allant du pain iranien aux carpes grillées irakiennes. C’est une visite immersive de dégustation culinaire de trois heures, s’aventurant dans des ruelles moins connues, et au-delà de la nourriture, Farida partage ses histoires captivantes et les secrets d’initiés, permettant une meilleure compréhension des plus anciennes communautés de Dubaï. Dubaï est une ville avec un tel contraste culinaire qu’il est facile de se perdre dans la mer d’options touristiques et de partir sans avoir goûté à ce qui rend la ville unique.
La balade se poursuit avec une visite privée à pied dans les rues autour de « Al Muraqqabat » dans « Deira » quartier populaire pour un pèlerinage gastronomique de rues à la découverte des spécialités du Moyen-Orient : falafels palestiniens, baklava arabes et plats traditionnels irakiens, et autres curiosités.
Qwaider Al Nabulsi
Dans Al Muraqqabat Ave, nous suivons le patron de Qwaider Al Nabulsi Sweets dans le dédale de ses cuisines et assistons, équipés comme des pâtissiers, à la fabrication du Kunafa à la crème et au yaourt, que l’on partage dans les dix minutes en direct et en terrasse avec le chef !
Dans les cuisines de Qwaider Al Nabulsi Sweets. Crédit : JYD / Gomet’.
Samadi Sweets
L’escapade continue chez Al SAmadi Sweets, interdit aux diabétiques, pour un goûter de baklavas aux différentes saveurs.
Kabab Erbil
Sans respect pour l’ordre du repas et après les baklavas, la soirée se prolonge chez un renommé restaurant irakien, Kabab Erbil, fondé en 2003 par Azad Omar, originaire du Kurdistan irakien et spécialiste des cuisines orientales et des cuissons à feu vif dans de grands barbecue. Dans un décor et une atmosphère typique de Bagdad. Après avoir surveillé sa cuisson dans la grande cheminée centrale, nous partageons cette carpe grillée aux multiples épices et délicieux accompagnements orientaux.
L’offensive Transavia dans la région Sud
Transavia, compagnie low-cost du groupe Air France-KLM, investit les aéroports du sud-est de la France et continue un programme de développement de destinations tous azimuts en ouvrant plusieurs nouvelles escales chaque année aux départs de la France, des Pays-Bas et de la Belgique.
Après avoir créé en mars au départ de Marseille une nouvelle desserte vers Erevan en Arménie, destination très bien accueillie et qui connaît déjà un grand succès grâce à une nombreuse diaspora arménienne régionale, c’est aujourd’hui une offre pour Dubaï au Emirats Arabes Unis, pour la plus longue desserte de la compagnie, plus de 4900 kilomètres, que propose Transavia, à bord de ses Boeing 737 800, créant ainsi une nouvelle destination tendance au départ de Marseille Provence.
Avec trois vols par semaine, en vol direct, et à partir de 129 € le trajet, voici une promesse qui ne manquera pas d’intéresser les influenceurs locaux attirés par ce nouvel Eldorado.
L’avenir de Transavia se joue aussi, comme annoncé très récemment, avec la reprise des dessertes Paris Orly Marseille délaissées par la compagnie-mère Air France à partir de 2026. Transavia deviendra l’unique opérateur des lignes vers Orly-Marseille et Orly-Nice. Pour ce nouveau programme d’expansion, Transavia a réalisé un virage à 180° sur l’exploitation de sa flotte d’aéronefs en abandonnant son avion originel le Boeing 737-800, au profit de nouveaux Airbus plus économes. Transavia a effectué en décembre 2021 la plus grosse commande de l’histoire du groupe Air France KLM, avec un achat de 160 nouveaux avions moyen courrier, 100 Airbus Néo et 60 A321 Néo pour remplacer ses 71 Boeing 737-800. Elle réceptionnera son premier Airbus A320 Néo à Toulouse en décembre.
Ce premier A320 sera destiné dans un premier temps à la formation et au certificat des pilotes de la compagnie. Les pilotes Transavia étant des pilotes Air France détachés. En complément de cette réorganisation, Transavia investit aussi sur son service au passagers, devenant la plus importante compagnie basée à Orly, lieu de son siège. Elle a validé, cet automne, un appel d’offres pour la fourniture des plateaux repas avec le groupe Eurest. Eurest investira fortement pour ce nouveau marché et a déjà annoncé la construction sur le site d’Orly d’une usine de fabrication, et de conditionnement des plateaux repas, pour fournir à terme les clients de toutes les 17 destinations intérieures et 107 internationales de la compagnie et ce, dans 32 pays.