Les entreprises de l’e-santé pourront labelliser leurs solutions
Dominique Pon insiste : le déploiement de solutions numériques se fera avec les entreprises du secteur. « Le principe de base, c’est de trouver une juste place entre pouvoirs publics et acteurs de l’innovation sur le terrain » indique-t-il, en faisant comprendre que « le marché se fera ». A titre d’illustration, il évoque la disparition progressive de la carte vitale sous sa forme actuelle, qui devrait être remplacée à terme par « une carte vitale sur téléphone, qui donne accès à de vrais services numériques de façon sécurisée ». L’idée étant d’avoir accès depuis son écran à un ensemble de « briques », qui seront autant d’applications mobiles ayant des applications en matière de santé.
Il s’explique : « les pouvoirs publics doivent référencer les applications du numérique en santé développées par tout l’écosystème en disant “celle-là, on la labellise” », ajoutant que « les pouvoirs publics ne vont pas tout développer ». Par exemple, un patient pourra choisir entre cinq applications labellisées en matière de diabète. Des opportunités économiques devraient donc s’ouvrir pour les entreprises et start-up du domaine de l’e-santé. Toutefois, aucune date n’a été avancée par M. Pon quant à un potentiel début des campagnes de labellisation.