« On met le paquet sur l’accompagnement des projets »
De la même manière, les éditeurs de logiciels dans le domaine de l’e-santé – « particulièrement nombreux en France » – seront mis en concurrence. « Les éditeurs auront un marché pour faire évoluer leur offre logicielle », détaille M. Pon, là encore via « un système de labellisation ». Par ailleurs, les professionnels de santé « auront des aides de l’assurance maladie dans le cadre d’un forfait structurant, qui les aidera à payer leur logiciel ». Là aussi, les logiciels labellisés devront répondre à un cahier des charges dicté par les pouvoirs publics. Celui-ci sera particulièrement exigeant en matière d’éthique et de sécurité, notamment du point de vue de la sécurisation des données à caractère personnel.
Afin d’accompagner le développement et le déploiement des solutions numériques de santé dans les régions, l’Etat a débloqué des moyens conséquents, comme l’explique Philippe de Mester : « on fait de très gros efforts au niveau régional, déclare-t-il, sur la période 2019-2023, on va y consacrer 40 millions d’euros, qui vont permettre le développement de toute une série de projets ». Cette somme s’ajoute aux 37 millions d’euros débloqués dans la région Provence Alpe Côte d’Azur dans le cadre du projet HOP’EN, qui vise à poursuivre les efforts engagés par les établissements de santé dans leur virage numérique et leur modernisation. Un virage jugé indispensable par M. Pon, pour qui « si on ne le fait pas, on terminera chez Google ou Facebook ».
Lien utile :
> Retrouvez la chaîne Santé de Gomet’