En décembre, la Métropole Aix-Marseille Provence a voté une délibération pour valider le principe d’un appel au plan de relance national à hauteur de 2,4 milliards d’euros. Depuis, elle a précisé la liste des projets qu’elle présente aux différents dispositifs européens, nationaux et régionaux et s’apprête à les officialiser lors du prochain conseil métropolitain prévu jeudi 18 février.
Les deux-tiers consacrés aux transports
Le montant total des projets susceptibles de profiter des financements de la relance s’élève finalement à 3,88 milliards d’euros (liste détaillées page suivante). La Métropole les divise en onze secteurs dont le plus gros morceau est alloué aux transports. Le volet mobilité accapare la plus grosse partie avec un budget de 2,29 milliards d’euros. Parmi les projets emblématiques, y figurent notamment les extensions du tramway marseillais au Nord, au Sud et vers le 4 septembre, le Valtram’ à Aubagne ou encore le service public de fret ferroviaire.
La deuxième filière mise en avant est la transition écologique avec une enveloppe estimée 637,5 millions d’euros. La Métropole espère une aide pour financer un nouveau centre de tri à Aix-en-Provence, une voirie de contournement à l’Ouest de la zone des Milles et la construction de nouveaux centres de logistique. Vient ensuite l’urbanisme avec de gros chantiers comme le nouveau quartier de la gare de Miramas ou les Canourgues à Salon-de-Provence. A noter pour le volet industrie, l’inscription du projet Henri Fabre à Istres pour l’implantation de nouvelles entreprises autour de la filière dirigeables avec un besoin évalué à 86 millions d’euros.
Formaliser la relance dans un contrat métropolitain
Dans sa nouvelle délibération, la Métropole propose la création d’un contrat métropolitain de relance pour formaliser les aides avec les partenaires financiers : Etat, Région, Europe et Département. Elle demande une concrétisation de ce contrat en mars prochain pour flécher les investissements issus de France Relance, du contrat de relance et de transition écologique (CRTE), du Contrat Plan Etat-Région et des fonds européen comme React-EU et le « Green deal ».