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Chronique numérique : « Redonner un cap à la puissance de l’IA » (Pierre Grand-Dufay)

par La rédaction
5 octobre 2025 at 14h00 (Updated on 5 octobre 2025 at 11h44)
Pierre Grad-Dufay

Pierre Grand-Dufay le 25 septembre 2025 à Aix-en-Provence (Crédit Gomet'/JYD)

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Gomet’, attaché à la vitalité du débat local, accueille volontiers dans ses colonnes des contributions extérieures à travers des chroniques, points de vue et autres tribunes d’opinion et chronique (*). A l’occasion de notre Forum « Nos énergies en question(s) », organisé le 25 septembre à l’Ensam d’Aix-en-Provence et consacré cette fois à l’impact énergétique du numérique, sur le thème « IA, digitalisation, quelles solutions pour éviter la surchauffe ? », nous avons invité Pierre Grand-Dufay à ouvrir les débats.

Chef d’entreprise, écrivain et conférencier, ce dernier explore dans ses différentes fonctions les transformations du monde, en particulier celles issues des avancées technologiques. Le développement de l’intelligence artificielle est notamment au coeur de ses réflexions, comme dans son premier roman, Le monde de Tim, paru en 2018.

A la demande générale, nous publions ici l’intégralité de son discours introductif aux différentes tables-rondes qui ont réuni chercheurs, entreprises du numérique, énergéticiens et défenseurs de l’environnement au cours d’une journée très riche en échanges.

On croit que l’intelligence artificielle est faite de chiffres, de lignes de code, de formules mathématiques. Mais si on lui demande : « Quelle est ta matière première ? », ou plus directement : « De quoi es-tu faite ? », elle ne vous répondra pas : « Je suis faite d’intelligence, ou je suis faite d’algorithmes. » Non, elle vous dira : « Je suis faite…. d’électricité ». Ce que nous appelons “IA” commence toujours par une prise branchée quelque part ! Nous vivons une époque fascinée par le virtuel et l’immatériel. Nos écrans nous font oublier ce qu’il y a derrière. Pourtant, ce que nous appelons IA, cloud, big data, jumeaux numériques… tout cela n’existe que parce qu’il y a, quelque part, une machine qui chauffe, un courant qui passe, une ressource qui s’épuise.

Et c’est là que le sujet commence. Car l’IA est une révolution technologique, mais avant tout elle est une affaire d’énergie. L’histoire de l’humanité est, fondamentalement, une histoire de l’énergie. Alors oui, nous sommes en train de vivre une transformation majeure, à la fois technologique, économique, mais aussi anthropologique. Et à chaque fois qu’un nouveau paradigme émerge, il vient percuter des équilibres anciens, soulever de nouvelles tensions, poser de nouveaux choix. Et l’un des plus décisifs est celui que nous posons aujourd’hui : quelle énergie pour alimenter ce nouveau monde numérique ? Et à quel prix ?

Une histoire d’énergie

L’histoire de l’humanité est, fondamentalement, une histoire de l’énergie. Depuis les premières formes d’agriculture jusqu’aux réseaux numériques mondialisés, chaque saut technologique a été conditionné par notre capacité à capter, transformer et maîtriser une nouvelle source d’énergie. L’économie, la puissance, le développement… tout s’est toujours joué sur ce fil invisible, mais essentiel. À la force musculaire ont succédé les moulins à vent, puis la vapeur, le charbon, l’électricité, le pétrole. Chaque époque a repoussé ses limites, élargi son horizon, mais au prix d’une dépendance toujours plus forte à une ressource clef. L’énergie, ce n’est pas une commodité : c’est la trame même du progrès. Aujourd’hui, avec la révolution numérique, une autre forme de puissance émerge, plus discrète, plus silencieuse : celle du calcul. L’intelligence artificielle, les objets connectés, les jumeaux numériques promettent un monde optimisé, prédictif, réactif. Mais derrière cette apparente immatérialité, une même réalité revient : il faut de l’énergie. Beaucoup.

Et cette énergie est bien réelle. En 2025, les usages numériques intensifs consomment déjà plus de 2 % de l’électricité mondiale. Cette part pourrait être multipliée par quatre d’ici 2030, selon l’Agence internationale de l’énergie. Derrière chaque requête à une IA, derrière chaque image générée ou texte produit, se cache une chaîne énergétique complexe : processeurs, circuits spécialisés, refroidissement, transmission. Quelques chiffres : GPT-5 consommerait environ 18 watts-heure par requête, soit la consommation de notre cerveau en une heure. Si on applique ce ratio aux 2,5 milliards de requête quotidiennes, ça donne une consommation de 45 GWh par jour. Pour comparer, une centrale nucléaire moderne produit environ 1,5 GW par réacteur et par heure.

Pierre Grand-Dufay (Crédit Gomet’/JYD)

L’emballement ou la maîtrise ?

L’histoire nous rappelle que chaque gain de puissance technologique s’accompagne d’un risque d’emballement. Prenons l’exemple de la machine à vapeur au XIXe siècle. Elle libère l’homme de la traction animale, multiplie la production industrielle, ouvre les chemins de fer. Mais elle accélère aussi la consommation de charbon, la pollution urbaine, et prépare les premières grandes migrations de main-d’œuvre vers des villes surchauffées, saturées, inégalitaires. Au XXe siècle, la voiture devient symbole de liberté. Mais cette conquête s’est accompagnée d’une dépendance massive au pétrole. Cette dépendance, nous le savons, a façonné des décennies de conflits géopolitiques, d’instabilités économiques, et un modèle de croissance basé sur la surconsommation, l’étalement urbain, la congestion permanente. A cette époque aussi l’humanité a cru que sa puissance technique la rendait invulnérable, c’était au tournant du XXe siècle toujours, les machines volaient, filaient sur des rails, communiquaient à distance. Le progrès semblait inarrêtable. Et pourtant, ce siècle fut aussi celui des guerres ( pas uniquement de la guerre industrielle), de l’effondrement écologique, des inégalités massives. Attention alors à l’illusion de toute puissance…

L’histoire nous parle et nous avertit : le progrès sans conscience n’est pas un progrès. C’est un emballement. Aujourd’hui, l’intelligence artificielle peut suivre un chemin similaire : fascination, adoption massive… puis découverte d’un coût énergétique, environnemental et politique que nous aurions sous- estimé.

Alors, si nous ne faisons rien ?

Permettez-moi une projection volontairement brutale. Un monde de 2035 ou 2040 sans inflexion de trajectoire. Dans ce monde, l’IA est partout, tout le temps. Elle gère les mails, les réunions, les déplacements, la création de contenu, les diagnostics, les relations commerciales, les décisions politiques, les ouevres d’art, les relations personnelles… Chaque interaction humaine est doublée, augmentée, assistée. Mais cette intelligence omniprésente a un coût : elle engloutit à elle seule près de 10 % de la production mondiale d’électricité. Les réseaux sont sous tension. L’accès à la puissance de calcul devient une nouvelle forme d’inégalité : certains pays, certaines entreprises, certains individus y ont droit, d’autres non. Les territoires qui abritent les infrastructures numériques voient leur environnement bouleversé : pression sur l’eau, surexploitation des métaux rares, effondrement des réseaux électriques en période de pointe.

Ce monde est hyperconnecté, mais aussi profondément fragile. La dépendance au numérique devient une vulnérabilité structurelle. Et dans cette course effrénée, les promesses d’optimisation se retournent contre nous : plus de données, plus de décisions, plus de dépendance… mais moins de maîtrise. C’est un monde d’entropie algorithmique : de la complexité produite en continu, sans boussole, sans finalité claire. Quand je parle d’entropie algorithmique, je veux dire que : 1. La digitalisation exponentielle génère des océans de données complexes, donc une entropie algorithmique élevée. 2. Pour en extraire de l’ordre, il faut des modèles d’IA plus puissants, donc plus de calcul, donc plus d’énergie. 3. L’énergie utilisée (souvent fossile ou partiellement décarbonée) contribue à de nouvelles perturbations dans le monde (climat, infrastructures, sociétés), qui augmentent encore la complexité et le volume d’informations à traiter. Autrement dit : plus on cherche à réduire le chaos, plus le chaos nous coûte cher et pas seulement en bits, mais en kilowatts…. C’est un cercle vicieux, un vrai serpent qui se mord la queue.

Une autre trajectoire est possible

Mais ce scénario n’est pas une fatalité. Comme toujours, la technologie est ambivalente. Elle peut amplifier ou atténuer notre empreinte. Elle peut accélérer l’épuisement ou piloter la sobriété. Aujourd’hui déjà, des usages vertueux de l’IA existent, et notamment : optimisation énergétique dans les bâtiments, réduction des pertes industrielles grâce aux jumeaux numériques, irrigation agricole ajustée selon le sol et la météo, fluidification des mobilités et des chaînes logistiques, anticipation des pics de consommation sur les réseaux électriques… Et la recherche ouvre des perspectives inédites. Pour sortir de la logique du “toujours plus de puissance brute”, certains scientifiques s’inspirent du cerveau : une IA neuromorphique, fondée sur des circuits qui imitent les neurones, pourrait diviser par 1 000 la consommation énergétique de certaines tâches cognitives.

À cela s’ajoutent d’autres leviers : le traitement local des données (edge computing), des modèles plus petits, ciblés et spécialisés (formuler des requêtes plus courtes, ce qui permettrait de réduire de 90 % la consommation énergétique tout en maintenant la pertinence) ; des systèmes de refroidissement passifs ou biomimétiques ; demain, peut-être, le stockage ADN, capable de concentrer des bibliothèques entières dans un milligramme de matière.

A titre d’exemple, je voudrais citer le cas d’une entreprise estonienne qui est un des leaders européens ou peut-être le leader de l’optimisation énergétique par l’IA. Et qui a développé un « jumeau numérique » alimenté par l’IA qui optimise les systèmes de chauffage, ventilation et climatisation dans les bâtiments commerciaux. Les résultats sont spectaculaires : plus de 20 % d’économies d’énergie en moyenne, 60 000 tonnes de CO₂ évitées, 20 millions d’euros économisés en coûts énergétiques, 4 millions de m² d’immobilier commercial optimisés dans 20 pays européens. Leur IA effectue des ajustements toutes les 15 minutes, analysant les données en temps réel pour maintenir le confort tout en réduisant drastiquement la consommation. Pour un seul client estonien, l’entreprise a réalisé 1,2 million d’ajustements en 2022, économisant 1,5 million d’euros et évitant 2 800 tonnes de CO₂.

Mais la technologie seule ne suffit pas. Elle doit être encadrée par un projet politique clair. Une vision. Des priorités. Des limites. Il s’agit de redonner un cap à la puissance. Ce débat n’est pas seulement technique. Il est profondément philosophique. Souhaitons-nous une technologie qui accélère tout, y compris nos déséquilibres ? Ou une intelligence artificielle au service du vivant, du commun, du long terme ? Plusieurs philosophes parlent de notre époque comme d’une « obsolescence de l’homme », qui serait dépassé par les systèmes qu’il a lui-même créés. Ce constat n’invite pas à la nostalgie ni au rejet du progrès. Il nous invite à une reconquête de notre volonté. L’IA peut être un formidable outil d’optimisation, de préservation, d’anticipation. Elle peut nous aider à réduire l’empreinte du présent et à préparer les équilibres du futur. Mais à une condition : lui assigner une finalité claire.

Pas une IA qui remplace. Une IA qui renforce. Pas une IA qui domine. Une IA qui soutient. Pas une IA qui absorbe. Une IA qui libère. Comme l’écrivait Michel Serres dans « Le Contrat naturel »: « Nous devons signer un contrat avec la Terre comme nous avons signé un contrat social entre nous. » La surchauffe n’est pas une fatalité. C’est une trajectoire, un choix de société.

Pierre Grand-Dufay
Chef d’entreprise,
écrivain et conférencier

(*) Les propos tenus dans les tribunes publiées sur Gomet’ n’engagent pas la rédaction. Contactez-vous pour proposer votre contribution : contac@gomet.net

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