Kiosque
Aucun résultat
Voir tous les résultats
Gomet'
  • Se connecter
  • S'inscrire
  • Actualités
    • Economie
    • Politique
    • Innovation
    • Environnement
    • Transports
    • Santé
    • Com & Médias
    • International
    • Société
  • L’info en continu
  • Vidéos
  • City Guide
    • Agenda Sorties
    • Loisirs
    • Scènes
    • Enfants
    • Expositions
    • Shopping
    • Tables & Recettes
    • Voyages Tourisme
  • Dossiers
  • Villes
    • Marseille
    • Aix-en-Provence
    • Arles
    • Aubagne
    • Cassis
    • Fos-sur-Mer
    • Gardanne
    • Istres
    • La Ciotat
    • Marignane
    • Martigues
    • Miramas
    • Pertuis
    • Port-de-Bouc
    • Salon de Provence
    • Vitrolles
Gomet'
  • Actualités
    • Economie
    • Politique
    • Innovation
    • Environnement
    • Transports
    • Santé
    • Com & Médias
    • International
    • Société
  • L’info en continu
  • Vidéos
  • City Guide
    • Agenda Sorties
    • Loisirs
    • Scènes
    • Enfants
    • Expositions
    • Shopping
    • Tables & Recettes
    • Voyages Tourisme
  • Dossiers
  • Villes
    • Marseille
    • Aix-en-Provence
    • Arles
    • Aubagne
    • Cassis
    • Fos-sur-Mer
    • Gardanne
    • Istres
    • La Ciotat
    • Marignane
    • Martigues
    • Miramas
    • Pertuis
    • Port-de-Bouc
    • Salon de Provence
    • Vitrolles
  • Se connecter
  • S'inscrire
Gomet'
Aucun résultat
Voir tous les résultats
  • Economie
  • Politique
  • Innovation
  • Environnement
  • Transports
  • Santé
  • Com & Médias
  • International
  • Société

Loi pour une Ecole de la confiance : Cathy Racon-Bouzon (LREM) sous le feu des critiques

par Sihem Kazitani
2 mai 2019 at 07h07 (Updated on 18 juillet 2019 at 16h32)
Loi pour une Ecole de la confiance : Cathy Racon-Bouzon (LREM) sous le feu des critiques

La députée LREM Cathy Racon-Bouzon échange avec des enseignants et des parents d'élèves sur la loi pour "Une école de la confiance"

Share on TwitterShare on FacebookEmail

Suppression des directeurs d’école, disparition des écoles maternelles, étudiants-remplaçants… Les inquiétudes autour du projet de loi pour une “École de la confiance” sont multiples chez les enseignants et parents d’élèves. A Marseille, depuis plusieurs semaines, ils veulent se faire entendre. Ils étaient environ un millier à défiler depuis le Vieux-Port en direction de l’inspection académique, jeudi 4 avril. 

Pour rassurer et mettre un terme aux polémiques autour du projet de loi, une réunion pour échanger sur les différents points de la loi a été initiée par Cathy Racon-Bouzon, la députée LREM de la 5e circonscription des Bouches-du-Rhône. « Les syndicats avaient, au départ, empêché cette réunion. J’ai été agréablement surprise qu’ils acceptent enfin d’échanger », explique la députée.
Dès les premières minutes, Cathy Racon-Bouzon donne le ton : « Je me suis énormément impliquée dans ce projet de loi. J’ai été heurtée par des choses vues ou entendues qui sont à l’opposé de ce qui est écrit dans le texte. Je souhaite vous expliquer certains points et répondre à vos questions de manière franche, objective et rationnelle ! »

Vers un nouveau statut de directeur d’école

Le projet de loi pour une « Ecole de la confiance » prévoit la création d’Etablissement publics des savoirs fondamentaux (EPSF) dont le but est de permettre un regroupement d’écoles avec un collège. Pour piloter cet ensemble “collège-écoles”, un « chef d’établissement qui exerce simultanément les compétences attribuées au directeur d’école […] et les compétences attribuées au chef d’établissement ». Ces EPSF engendreraient donc selon les enseignants présents sur place “une suppression ou une modification du statut des directeurs d’écoles”.

« Il y a des failles, il manque des enseignants. On vit ça depuis des années. Cette loi n’est absolument pas claire. Il existe trop d’interprétations. Ils osent parler de confiance ? », s’indigne une enseignante de maternelle en ouvrant le débat. Une autre, syndiquée au SUD éducation 13 prend la parole : « Nous ne souhaitons pas de hiérarchie. Avec la création d’EPSF, vous souhaitez introduire un nouveau supérieur hiérarchique pour les professeurs des écoles ! Que va-t-il advenir des directeurs d’écoles ? Comment évaluer le rapport hiérarchique ? Aura-t-il un rôle de coordinateur ? »

A la suite à ces premières interrogations, les contestations émergent de toute part dans la salle où une trentaine de personnes a pris place. Les participants, dont une grande majorité est syndiquée, estiment avoir été écartés de toute concertation, ils évoquent des “économies de moyen” souhaités par Jean-Michel Blanquer, le ministre de l’Education nationale et de la Jeunesse.

Après un bref rappel à l’ordre et tandis que les esprits s’échauffent, la députée affirme qu’il n’est pas question de supprimer les directeurs d’école. Elle évoque une volonté d’aller « vers un nouveau statut de directeur d’école afin d’entériner sa mission évolutive ». Elle estime tout de même qu’il y a une erreur à corriger lors du retour du texte à l’Assemblée : « pour être un EPSF, la volonté devra émaner de vous. La communauté éducative devra saisir le rectorat et les collectivités territoriales pour devenir un EPSF. Cette volonté viendra de vous. » L’EPSF semble être donc une option donnée aux acteurs éducatifs. Ils décideront de s’organiser en EPSF s’ils le souhaitent, s’ils estiment que cette option est la bonne.

« Ce qui se passe à Marseille… »

Un directeur d’école à la retraite évoque l’insalubrité de certaines écoles à Marseille, « les plafonds qui tombent », « les sanitaires dangereux », « les odeurs nocives pour les enfants ». Sont également évoqués, l’évolution démographique en hausse depuis 2001, à Marseille. Le nombre réduit de places au concours des professeurs des écoles. 494 l’an dernier contre 300 places cette année. Pour Cathy Racon-Bouzon, « l’explosion démographique à Marseille n’est pas la réalité du reste de la France. C’est problématique pour Marseille, mais le projet de loi est national. Ce qu’il se passe à Marseille ne se passe pas forcément ailleurs. On ne peut juger cette mesure là que sur Marseille. L’Etat donne une extension de compétences aux municipalités et donc des moyens financiers considérables ! »

La députée LREM rappelle ensuite qu’il s’agit d’une loi « fondamentalement sociale », qui, en inscrivant l’instruction obligatoire à trois ans, donne l’opportunité aux enfants défavorisés d’avoir accès à un « apprentissage extrêmement important » et permet de « sanctuariser, sacraliser la maternelle ». Elle aborde également le sujet de la responsabilité des parents « qui devront scolariser leurs enfants dès 3 ans ». Ces derniers pourraient être sanctionnés financièrement. Et l’amende pourrait aller jusqu’à 9 500 euros lors d’un deuxième contrôle. Un enseignant quitte la salle.

« A Marseille, on a des problèmes sur les locaux et très peu de moyens à l’école. Si certains enfants ne sont pas scolarisés, c’est parce qu’il n’y a plus de places dans l’école », dénonce une professeure d’école. Une autre ajoute : « d’une part, on n’a pas de locaux pour accueillir ces enfants, d’autre part on va les sanctionner financièrement. Il s’agit d’une double peine pour les parents. J’ai du mal à faire confiance et à croire que ça va aller mieux pour le public ! » La députée  indique que les jardins d’enfants ont deux ans pour se transformer et proposer de nouveaux services tandis que les écoles maternelles ne sont pas vouées à disparaître. Bien au contraire, selon elle, il s’agit au travers de ce texte, de leur donner une place prépondérante.

Des étudiants-remplaçants ? 

Enfin, le projet de loi pour une “Ecole de la confiance” prévoit la mise en place de contrat de pré-professionnalisation pour les étudiants en deuxième année de licence jusqu’en première année de master. Les acteurs éducatifs y voient un moyen pour remplacer les professeurs absents et estiment qu’il s’agit de contrats très précaires et « sous payés ».  Pour Cathy Racon-Bouzon, il s’agit plutôt de « tester la vocation des étudiants, lutter contre le phénomène des démissions. Les jeunes ont un manque de visibilité pratique de leur métier. Chaque jeune sera donc sous la responsabilité d’un maître formateur ou tuteur qui lui permettra d’observer, de participer à des objectifs, d’avoir petit à petit plus de responsabilités »

Là encore, le débat s’enflamme, les professeurs d’écoles et de collèges ne comprennent pas : « Nous manquons cruellement d’enseignants. Il nous faut des enseignants à Marseille, pas des étudiants ! Les termes “étudiant […] avec appui du tuteur” qui se trouve dans votre texte de loi sont totalement flous. Cela signifie-t-il qu’un maître tuteur peut laisser une classe entière à son étudiant stagiaire, le temps d’un café ? »

Les différentes interprétations et les décalages entre l’objectif du projet de loi pour une “Ecole de la confiance” continuent d’alimenter les suspicions et les doutes au sein du corps enseignant et des parents d’élèves. Malgré les tentatives d’éclaircissement de la députée LREM quant aux différents points de la loi, son auditoire n’est pas rassuré : « Nous avons conscience Mme la députée de vos bonnes intentions, toutefois, il y a une fracture. Il y a un décalage. La confiance ça se construit, ce ne se décrète pas ». 

Des petits-déjeuners gratuits dans les écoles « pour tous les enfants ou rien » affirme Jean-Claude Gaudin

Offrir le petit-déjeuner aux écoliers des quartiers défavorisés est une mesure phare du plan pauvreté annoncé en septembre dernier par le président de la République. 100 000 enfants seront concernés. Jean-Claude Gaudin s’est exprimé à ce sujet. Selon lui, cette mesure, qui ne vise que les enfants en situation de pauvreté, devrait être mise en place « pour tous les enfants ou rien ».

Cathy Racon-Bouzon, interrogée par Gomet’ a réagi aux déclarations du maire : « Nous aimerions aussi que les petits-déjeuners soient offerts à tous les écoliers de France… dans un monde idéal, oui. Le fait est que cette mesure a vocation à permettre à des enfants issus de milieux défavorisés, dans une situation de pauvreté de ne pas passer des heures le ventre vide. Certains ont des carences, il fallait s’en occuper ».

Mardi 23 avril, Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Education et Christelle Dubos, secrétaire d’Etat auprès de la ministre de la Santé, ont annoncé le financement de ces petits-déjeuners à hauteur de six millions d’euros pour la rentrée 2019, puis douze millions en 2020. Si la mesure ne fait pas l’unanimité auprès de certaines municipalités, c’est que celles-ci craignent que son coût s’ajoute à la cantine à un euro. Ainsi l’Association des Maires de France : « le gouvernement souhaite mettre en place une aide de deux euros pour les communes qui s’engageraient dans le dispositif de la cantine à un euro. Or le coût moyen d’un repas pour une commune est évalué entre 7,5 et 10 euros. En l’état, c’est donc un nouveau transfert de charges qui se profilerait pour les communes ». 

Sihem Kazitani

Sihem Kazitani

Article précédent

Philippe Zichert (Via Marseille-Fos) : « Il va falloir aller chercher de nouveaux clients »

Prochain article

Meeting LREM à Marseille : Sibeth Ndiaye et Stanislas Guerini remettent l’écologie au coeur de l’Europe

Dans la même rubrique Actualités

Vue du balcon de l'hôtel de ville de Marseille (archives Gomet')
À la une

Elections municipales de 2026 : l’opinion marseillaise est loin d’être fixée

6 juin 2025
Décarbonation du secteur tertiaire : entre impératifs climatiques et complexité opérationnelle
Marseille

Décarbonation du secteur tertiaire : entre impératifs climatiques et complexité opérationnelle

5 juin 2025

Grève nationale dans les transports jeudi : les prévisions de trafic de la RTM

4 juin 2025

Sondage Ipsos municipales à Marseille : un paysage politique fragmenté

4 juin 2025
plus

One year ago on Gomet'

  • Emploi franc : les acteurs de l'emploi mobilisés pour optimiser le dispositif
    Tout chaud
    2 mai 2018
  • CHU de Montpellier : un projet contesté pour la psychiatrie
    Santé
    2 mai 2018
  • Gemalto : Un accord signé entre syndicats et direction pour le plan social
    Tout chaud
    2 mai 2018
  • Agenda : les rendez-vous du jour
    Tout chaud
    2 mai 2018
  • L’éolien flottant précise son futur et rêve de grandeur dans la métropole
    Economie
    2 mai 2018
  • La Banque populaire Méditerranée poursuit sa transition après la fusion
    Economie
    2 mai 2018
  • Le Mucem se pare d’Or pour l’été
    City Guide
    2 mai 2018
Merci de vous connecter pour rejoindre la discussion




S'abonner à Gomet'

Tendances

  • Très lues
  • Commentaires
  • Dernières
Bruce Springsteen
Scènes

Bruce Springsteen à Marseille : le Boss lève le poing face à Trump

1 juin 2025
Bruce Springsteen
Actus vidéo

Concert de Bruce Springsteen à Marseille : résumé en vidéo

1 juin 2025
Fragonard musée Arles
À la une

Fragonard ouvre son musée de la mode et du costume en juillet à Arles

30 mai 2025
La gare d'autocars de St Charles (Crédit Gomet'/JFE)
Transports

Grève nationale dans les transports jeudi : les prévisions de trafic de la RTM

4 juin 2025
Bruce Springsteen
Scènes

Après cinquante ans de rock, Bruce Springsteen ne lâche rien à Marseille

2 juin 2025
Marie Marcou
Immobilier

Marie Marcou : l’architecte en  « chef d’orchestre » de la décarbonation

6 juin 2025
[Nomination] Grégoire Charpentier, nouveau président de l’Observatoire immobilier de Provence
À la une

Immobilier : les professionnels toujours englués dans la crise

6 juin 2025
Prévenir les risques numériques chez les ados : Orange balle au pied
Société

Prévenir les risques numériques chez les ados : Orange balle au pied

6 juin 2025
Vue du balcon de l'hôtel de ville de Marseille (archives Gomet')
À la une

Elections municipales de 2026 : l’opinion marseillaise est loin d’être fixée

6 juin 2025
Covid-19 : l’ARS annonce le décès de 216 résidents des Ehpad de la Région
À la une

Palmarès des hôpitaux du Point : la Provence à la traîne… mais avec des pépites

6 juin 2025

L’info en continu

Marie Marcou : l’architecte en  « chef d’orchestre » de la décarbonation

Immobilier : les professionnels toujours englués dans la crise

Prévenir les risques numériques chez les ados : Orange balle au pied

Elections municipales de 2026 : l’opinion marseillaise est loin d’être fixée

Palmarès des hôpitaux du Point : la Provence à la traîne… mais avec des pépites

Municipales 2026 à Aix : la gauche s’unit pour tenter de battre Sophie Joissains

> Toute l'info en continu
gomet-white-logo

Le média qui crée des liens

Rubriques

  • Société
  • Politique
  • Economie
  • Immobilier
  • Innovation
  • Santé
  • Transports
  • Environnement
  • International
  • Sports
  • City Guide
    • Com et Médias

Gomet’ Premium

  • S’abonner
  • Se connecter
  • Voir mon compte
  • Mot de passe oublié ?
  • Contact & Service abonnés
  • Contenus exclusifs
    • • Chaîne Gomet’ Santé
    • • Chaîne Gomet’ Com et Médias

Newsletters

  • Recevoir toutes nos actualités
  • Recevoir notre newsletter sur le vélo et les mobilités douces

Suivez-nous

  • Facebook
    • • Com et Médias
  • Twitter
    • • Santé
    • • Com et Médias
  • Youtube
  • LinkedIn
  • Instagram
  • Flux RSS

© 2014-2025  Gomet' Media SAS

  • Mentions légales

|  Gestion du site Web par Agence Pergame

La société

  • Gomet’ recrute
  • À propos
  • Nous contacter
  • Nos offres publicitaires et services
  • Actualités
    • Economie
    • Politique
    • Innovation
    • Environnement
    • Transports
    • Santé
    • Com & Médias
    • International
    • Société
  • L’info en continu
  • Vidéos
  • City Guide
    • Agenda Sorties
    • Loisirs
    • Scènes
    • Enfants
    • Expositions
    • Shopping
    • Tables & Recettes
    • Voyages Tourisme
  • Dossiers
  • Villes
    • Marseille
    • Aix-en-Provence
    • Arles
    • Aubagne
    • Cassis
    • Fos-sur-Mer
    • Gardanne
    • Istres
    • La Ciotat
    • Marignane
    • Martigues
    • Miramas
    • Pertuis
    • Port-de-Bouc
    • Salon de Provence
    • Vitrolles
Aucun résultat
Voir tous les résultats
  • Se connecter
  • S'inscrire
  • Panier

© 2014-2022 Gomet Media sas

Content de vous revoir !

Se connecter

Mot de passe oublié ? S'inscrire

Créer un nouveau compte !

Remplir le formulaire pour s'inscrire

Tous les champs sont requis Se connecter

Récupérer votre mot de passe

Merci d'entrer votre email ou bien votre identifiant pour réinitialiser votre de passe

Se connecter

Abonnez-vous à notre lettre d'informations

Vous avez bien été abonné à la newsletter

Il y a eu une erreur en essayant d’envoyer votre demande. Veuillez essayer à nouveau.

Gomet' utilisera votre adresse e-mail uniquement pour vous envoyer sa newsletter bi-hebdomadaire d'informations