L’édition “capsule” 2021 de Marsatac en août dernier avait révélé tout le potentiel du site du parc Borély pour accueillir le festival musical marseillais. 2022 confirme et amplifie la belle histoire qui se noue entre l’événement des musiques hip-hop et le magnifique parc, logé dans les quartiers sud, entre ville, mer et rivière.
Ainsi, cette année, les organisateurs ont profité, sans les contraintes de la jauge covid, de l’espace naturel offert par le site pour aménager de nouveaux lieux et ouvrir un total de quatre scènes. De quoi réjouir les dizaines de milliers de festivaliers attendus durant trois jours. La fréquentation devrait approcher les 40 000 personnes s’il on en croit le succès de la première soirée où 15 000 personnes (jauge maximale) ont été recensées par Orane, l’association organisatrice de Marsatac. La soirée de samedi avec notamment les vedettes, Damso et Oboy, a fait jeu égal puisqu’elle affichait complet dès le début de semaine dernière.
Sur l’herbe et sous les arbres, sur des chaises longues, assis et bientôt allongés sur les nattes disposés dans la prairie, les jeunes (quelques moins jeunes) festivaliers s’égayent au grès des propositions musicales, des bars et autres foodtrucks.
Marsatac 2022 : un cocktail musical tonique
Le plateau musical de Marsatac 2022 réuni est une fois de plus riche de nombreuses propositions qui explorent des univers variés. Du rap et du hip hop bien sûr, comme celui du Marsellais Zamdane, qui a fait beaucoup mieux que chauffer le public au pied du château Borély en début de soirée samedi. Mêmes performances pour Joanna d’abord, puis pour l’Anglais Central Cee, avant Laylow. Du côté du parc, c’est une ambiance plus techno house qui vient animer le dance floor de la scène du lac par une ceinture d’arbres réveillés par les couleurs des spots colorés. L’Ecossaise Eclair Fifi samedi soir a su engager la foule. La couleur, le son et l’ambiance… c’est aussi un peu plus loin, au bout du bois, la scène de la pairie. Gargäntua n’y va pas de main morte avec son metal bariolé auto-déclaré« illégal» pour faire danser.
Oh que ouiii çà Frappe !
Parmi, les nouveautés de l’édition 2022 du festival, 24e du nom, il ne faut pas rater le collectif La Frappe, sur la scène qui est dédiée aux sets chauds bouillants avec« tout le monde, tout le monde» qui participe à même la pelouse. En 2019, Marsatac avait lancé le projet La Frappe,« un processus de repérage, d’accompagnement et un nouvel espace d’expression dédié exclusivement à l’émergence artistique locale » rappellent les organisateurs.
La Frappe donne ainsi« la parole à des jeunes artistes hip-hop venus du nord, du sud, du centre-ville de Marseille et des alentours, qu’ils soient rappeurs, rappeuses, Djs, beat-makers ou encore breakers et danseurs » explique Marsatac par ailleurs déjà investi avec les artistes à travers Marsatac Agency. On aime la sélection 2022 composée deStony Stone (rap), Khara (rap, chant), Fokca (rap), Achim (rap), Asboy (rap) Kayla (dj) repérée par les partenaires (Marseille Capitale du Rap, Planète Mars, Synergie Family, Only Pro, l’AMI). Accompagnée par leur parrain Faf Larage, cette nouvelle promotion met bien le feu. Ne les ratez pas. Ils seront ce dimanche 12 juin, comme les trois jours précédents, fidèles à leurs rendez-vous sur l’herbe. Allez,« tout le monde, tout le monde !»
Liens utiles :
> La programmation complète avec ce dimanche notamment Laurent Garnier (scène du Lac de 18h à 21h), Moderat, M.I.A, le Radio Nova Sound System (scène de la prairie de 15h à 21h
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