Connaissez-vous l’Abbé Fouque ? Très engagé dans l’action sociale à Marseille aux XIX et XXes siècles, fondateur de l’Hôpital Saint-Joseph de Marseille, et de plusieurs oeuvres encore présentes dans la ville, Jean-Baptiste Fouque (1851-1926) est un prêtre catholique né et mort à Marseille.
Vénéré comme bienheureux par l’Eglise catholique depuis sa béatification à Marseille en 2018, on peut l’associer à d’autres grands noms de la charité chrétienne sociale de la ville, comme ses prédécesseurs Joseph-Marie Timon-David (dont la famille a donné son nom à la célèbre Timone), Jean-Joseph Allemand (fondateur de l’oeuvre portant les Iris et Saint-Savournin toujours fréquentés par de nombreux jeunes marseillais) ou encore Frédéric Ozanam (créateur de Saint-Vincent de Paul).
L’hommage de l’école primaire Perrin Sainte-Trinité (1er)
C’est pourquoi l’école maternelle et primaire Perrin Sainte-Trinité, que l’abbé Fouque avait créée en 1911 avec sept élèves et qui en compte à ce jour 230, à la même adresse en coeur de centre-ville, lui a rendu hommage le 1er décembre, en inaugurant un nouvel espace de recueillement et prière à son nom.
C’est dans l’école, située rue Estelle à Marseille 1er, mitoyenne du théatre Mazenod et de la tristement célèbre rue d’Aubagne, que la cérémonie a réuni : les élèves et les amis de l’école ; l’invité d’honneur le Père Ardura, venu de Rome, où il assiste le pape et travaille à faire reconnaître l’abbé Fouque comme saint dans une longue démarche vers la canonisation, et biographe de l’abbé ; le père Brunet représentant le cardinal Aveline, archevêque de Marseille ; l’Amiral Garié président de l’Organisme de Gestion de l’école dit OGEC ; Nathalie Frénoy représentant la tutelle de l’enseignement catholique ; Anne Faisandier, pasteur de l’église protestante et proche de l’école ; et la cheffe d’établissement, Anne Chirié, à l’origine du projet de chapelle de l’école consacrée à l’abbé Fouque, et à qui on doit son aboutissement. Ont été citées ces paroles de l’abbé Fouque, qui avait entouré Marseille de charité en se consacrant aux fragiles, malades, vieillards, et enfants : « Quand vous viendra l’idée de faire le bien, faites le tout de suite. En réfléchissant, beaucoup de bien se perd ! »