Yvon Berland : « Je veux trouver des solutions, pas des boucs émissaires »
Ne restait donc plus qu’Yvon Berland. L’ex-président d’Aix Marseille Université, novice en politique, allait pouvoir se tester sur l’exercice du meeting. A 68 ans passés, ce médecin de profession clame son amour pour la cité phocéenne : « Marseille, j’y suis né, j’y ai fait toute ma carrière, je veux lui apporter tout mon dynamisme et toute mon expérience ». Lui qui dit être issu d’un « milieu modeste » l’assure : « mon engagement de médecin, je veux l’avoir pour Marseille. Cette égalité de traitement, je la veux pour tous les Marseillais ». Le docteur Berland entend donc bien soigner la ville : « Je veux trouver des solutions, pas des boucs émissaires » prévient-il toutefois, assurant : « on ne m’entendra dire de mal de personne ».
Dans les pas de Cathy Racon-Bouzon, le premier thème qu’il met sur la table est l’école : « Tout commence par l’école. L’éducation est la clé de voûte de notre stratégie. Je souhaite imposer une approche par le territoire, en faisant de l’école le cœur des quartiers, la nouvelle unité de compte de notre cité ». Des écoles qu’il veut « les atomes de la reconstruction républicaines des quartiers ». Puis son discours bifurque vers les acteurs économiques, quelques jours après une présentation du livre bleu de la CPME 13 auquel le candidat Berland a participé : « Je serai l’allié total des entrepreneurs qui veulent créer des richesses avec et pour les Marseillais » affirme-t-il à la tribune, dans un discours résolument pro-entreprises.
En forme d’assurance à Saïd Ahamada, pour qui le thème environnemental est cher, il rappelle son « devoir d’ambition écologique. Nous ne pouvons nous résoudre à être à jamais les derniers sur l’écologie. Je suis convaincu que nous pouvons devenir des leaders de la transition environnementale. Comme Saïd, je suis soucieux de faire vivre une écologie humaine, populaire, améliorant concrètement la vie des gens ». Il vante ainsi les mérites d’une « écologie qui réconcilie fin du mois et fin du monde ».