S’il a fallu attendre un an supplémentaire le retour de Bruce Springsteen à Marseille, les fans, fidèles de génération en génération, ne lui en veulent surtout pas. Preuve en est, l’Orange Vélodrome est quasiment plein ce samedi soir (plus de 60 000 spectateurs), venus de toute la France voire de l’étranger. Et cette fois, le Boss a toute sa voix et les idées bien en place (notre précédent article).
Avec son mythique E Street Band, c’est 50 ans de rock, mâtinés de country et de gospel, qui défilent au fil d’un concert de près de trois heures très dense. Mais il y a bien plus que cette musique, ses balades et ses riffs.
Avec de douces mélodies comme des morceaux très rock, toute notre histoire contemporaine s’égrène au fil des chansons et nous rappelle tant d’événements. Bien plus qu’un chanteur et une star mondiale, Bruce Springsteen incarne une époque, marquée pas ses joies et ses difficultés – immigration, guerre du Vietnam, déclin industriel – que ni lui ni les les spectateurs ne veulent ignorer.
A 75 ans, Bruce Springsteen ne court plus sur scène mais il marche et vient, toujours aussi généreux, au premier rang communier avec son public. Les classiques se succèdent comme Born in the USA, Born to run, Dancing in the dark, Because the Night, The River, Wrecking Ball et Promised land, comme les succès plus récents à l’instar de la balade manifeste House of thousand guitars.
Le rappel, toutes lumières allumées, va durer plus d’une demie heure avec notamment Born to Run, Bobbie Jean, Dancing in the Dark... Comme une envie de ne pas se quitter.
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