La configuration de cette élection pourrait être unique…
B.G. : En effet, l’objectif est d’être le mieux placé pour aborder après, le troisième, le quatrième, le cinquième tour. Je pense que le futur maire de Marseille sera élu au troisième voire au quatrième tour dans le cadre d’une majorité qui ne sera pas absolue mais relative.
Vous excluez les extrêmes, mais vous n’excluez pas de discuter avec Martine Vassal ?
C’est la première fois qu’on voit ça, où un candidat utilise à fond les moyens des deux collectivités qu’elle préside. C’est la première fois qu’une candidate impose ses affiches sur les murs de Marseille
Bruno Gilles
B.G. : Je ne vais pas vous le cacher, les relations sont très tendues aujourd’hui. Elles le sont sur le fond, moi je souhaite que le maire de Marseille le soit à plein temps, ce n’est pas le cas de Martine Vassal. C’est déjà un problème qui est très difficile à résoudre entre nous. Après, il y a aussi des différences de forme, et la campagne a été tendue. Tous les candidats ont dénoncé les manières de faire de Martine Vassal, sur l’affichage, sur le non-respect de la loi, sur l’utilisation des deux collectivités qu’elle représente. C’est la première fois qu’on voit ça, où un candidat utilise à fond les moyens des deux collectivités qu’elle préside. C’est la première fois qu’une candidate impose ses affiches sur les murs de Marseille, sans laisser la place démocratiquement aux autres candidats. Tout cela laissera des traces. Cela n’augure pas de bonnes relations de discussions au second tour.