Pour la troisième année consécutive, le grand port maritime de Marseille-Fos (GPMM) lance le smartport challenge, son grand concours d’innovation à destination des start-up et PME du territoire organisé en partenariat avec la Chambre de commerce et d’industrie et Aix-Marseille Université. « Pour ce nouveau challenge, on veut insister sur le rôle de port citoyen », prévient Stéphane Reiche, le délégué général du GPMM. Et parmi ses actions phares, la transition énergétique apparaît comme une priorité.
La transition écologique en fil rouge
Comme auparavant, chaque défi est porté par un grand groupe ou une collectivité partenaire de l’opération et de nombreux parrains du précédent opus réitèrent l’expérience. Le groupe EDF revient avec cette fois un projet de valorisation énergétique de la digue du large à Marseille. L’an dernier, l’énergéticien a travaillé sur la valorisation énergétique des eaux usées des bateaux de croisière avec la société Acqua.Eco. Ce projet est aujourd’hui finaliste au concours de l’association internationale des ports (IAPH).
Un autre fidèle du smart-port, le groupe CMA-CGM, lance un défi sur la production de biométhane en circuit-court sur le port de Fos-sur-Mer, son nouveau projet après le gaz naturel liquéfié. Le constructeur et gestionnaire de Data Center Interxion revient aussi avec un défi pour créer un comparateur énergétique environnemental. « On veut avoir une photographie énergétique du parc informatique d’un client pour lui proposer une offre plus écologique en quelques clics », résume Erwan Colin, responsable marketing et développement commercial du groupe.
Hammerson, le propriétaire du centre commercial Les Terrasses du Port, se penche cette fois-ci sur la promotion des mobilités douces pour réduire son empreinte carbone liés aux déplacements de ses clients. Aujourd’hui, seulement 30% de ses visiteurs utilisent la voiture : « C’est déjà pas mal, avoue Agnes Chahinian-Panetta, la directrice générale adjointe. Mais on veut aller plus loin », prévient-elle.