Digital society forum : des ateliers pour imaginer des solutions
Un espoir dans la capacité du numérique à changer nos vie transmis à la salle, mise à contribution via des ateliers organisés en deux temps. Il s’agit tout d’abord d’identifier des changements majeurs induits par le numérique sur l’environnement, puis de formuler des propositions pour y remédier. Le tout encadré par deux « grands témoins », en la personne de Mariane Domeizel, vice-présidente d’Aix Marseille Université en charge du développement durable et de Valérie Segretain, vice-présidente d’Aix-Marseille French Tech et CEO de la start-up Customer Labs.
Après une demi-heure à phosphorer, des idées émergent des quatre groupes constitués. « Instaurer des quotas pour les plus gros pays consommateurs de numérique », « promouvoir un développement logiciel plus écologique », « favoriser les lieux de revalorisation des composants numériques » ou encore « optimiser les outils de la Smart city », telles sont quelques-unes des propositions diverses formulées, qui reflètent les différents axes potentiels de réduction de l’impact environnemental du numérique.
Des propositions qui ont fait réagir les deux grands témoins invités à conclure. « Personne n’a cité le législateur comme levier pour résoudre ces problèmes » s’étonne Mariane Domeizel, citant pour exemple la loi de 2015 sur l’obsolescence programmée. Pour Valérie Segretain, l’espoir se situe dans la « Tech for Good », qui consiste à « mettre la technologie au service de projets à impact ». Un « phénomène en train de s’amplifier » selon elle, et un formidable terrain d’expériences et de projets pour mêler numérique et respect de l’environnement.