Electrosteel privilégie Arles mais cherche toujours le terrain
Historiquement, Electrosteel fabrique l’intégralité de ses canalisations en Inde près des mines de fer. Mais la crise du Covid-19 est passée par là, avec son impact sur le trafic maritime de marchandises et les problèmes de livraison des clients à partir d’un seul et unique site de production. Electrosteel vend ses canalisations aux principaux donneurs d’ordres publics et privés pour les réseaux d’eau potable et d’assainissement, l’irrigation, les réseaux incendie…
« Pour fournir nos clients au plus vite, on a tenté de les livrer directement depuis Arles où nous avons augmenter notre stock de tuyaux de 300 km à 700 km. Au final, ça coute 15% de plus au client mais il est livré beaucoup plus vite. On est passé d’un délai de deux mois à quinze jours seulement. Donc, ils s’y retrouvent en perdant moins de temps sur leurs chantiers », explique Cyrille Hahang.
Fort de cette expérience, le groupe a décidé d’aller plus loin en rapatriant plus de 80% de sa production en France et si possible à Arles. Electrosteel est à la recherche d’une importante surface pour construire sa nouvelle usine de tuyaux, entre 60 000 et 100 000 mètres carrés selon l’emplacement. « Notre plus grand souhait est de conserver notre ancrage arlésien et de faire profiter ce territoire du développement de notre activité », assure Cyrille Hahang. Il espère donc pouvoir construire son usine sur un terrain de 60 000 mètres carrés voisin de son installation actuelle. « Mais rien n’est fait pour l’instant », prévient-il. Le dirigeant est en négociation avancée avec les collectivités pour obtenir gain de cause mais il regarde également d’autres possibilités. Il s’est notamment rapproché de Provence Promotion, l’agence de développement économique de la Métropole, pour envisager d’autres options avec des possibilités notamment sur les terrains du Grand Port Maritime à Fos. « Mais on pourrait aussi aller plus loin même si on préfèrerait rester dans la région », précise-t-il. Si Electrosteel ne peut pas s’agrandir en Arles, il devra trouver au total 100 000 mètres carrés pour abriter les activités aujourd’hui hébergées sur la zone industrielle Nord en plus de la nouvelle usine. Et le montant de l’investissement ne serait pas le même.