Avec le passage à l’électrique, le prix de l’offre métropolitaine LeVélo s’envole
Le service métropolitain de location de vélo en libre service LeVélo, déployé à Marseille, va passer au 100% électrique en décembre prochain. L’actuel opérateur, JC Decaux, n’a pas été retenu pour la prochaine DSP (2023-2034). C’est la société espagnole Inurba Mobility (ex-CityBike Global) qui sera en charge de l’exploitation de la nouvelle flotte. Celle-ci sera composée de 2000 vélos à assistance électrique – contre 1000 biclous mécaniques actuellement. Ils ont été fabriqués par l’opérateur français Fifteen, et seront répartis dans 200 stations. Votée jeudi 20 octobre en conseil métropolitain, la nouvelle tarification est bien plus chère. L’abonnement annuel du service passe ainsi de 5 à 72 euros – et 36 euros pour les étudiants. De quoi « couvrir les dépenses engagées par la Métropole », se défend Henri Pons dans la délibération. L’abonnement peut être pris en charge par l’employeur à hauteur de 50%.
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Énergie : le Département annonce des aides pour les ménages
« Mettons toute notre énergie à en dépenser moins ». Le Département des Bouches-du-Rhône et la Métropole Aix-Marseille Provence ont présenté mercredi 19 octobre, dans l’ovoïde du Vaisseau bleu, leur nouveau plan commun de sobriété énergétique. Martine Vassal, la présidente des deux institutions, annonce dans un premiers temps le déploiement de nouvelles aides destinées aux ménages. Le dispositif départemental « Éco Rénov », qui accompagne le financement des travaux de rénovation énergétique (jusqu’à 6000 euros) est élargi. Une prime de 1000 euros supplémentaires sera ainsi octroyée, à compter du 1er janvier 2023, aux propriétaires qui souhaitent remplacer leur chaudière au fioul par un autre système de chauffage.
Par ailleurs, le Département débloque une rallonge de 500 euros pour l’installation d’un filtre à particules dans le cadre de la « Prime Air-Bois », jusqu’ici limitée à 1000 euros. Ces deux aides sont cumulables avec celles de l’État. Enfin, les particuliers vont bientôt avoir la possibilité d’estimer le potentiel solaire de leur toiture avec « Hop – Le Solaire ». Cet outil numérique à venir, développé en partenariat avec le syndicat mixte d’énergie du Département (Smed 13), indiquera aux ménages le nombre de panneaux nécessaires à installer, leur capacité de production ainsi que les économies qu’ils permettront de réaliser.
Électricité : la Métropole s’engage à réduire sa consommation en cas d’alerte
Dans le cadre du renouvellement de son partenariat avec le réseau de transport d’électricité (RTE Méditerranée), la Métropole Aix-Marseille Provence adhère quant à elle au dispositif EcoWatt, aussi appelé la « météo de l’électricité ». Ce site qualifie en temps réel le flux d’électricité disponible. En cas d’alerte rouge, l’institution s’engage ainsi à réduire instantanément sa consommation, voire à fermer ses bâtiments non-essentiels (médiathèques, équipements sportifs etc.). Par ailleurs, jusqu’aux vacances de Pâques, la température dans les bureaux métropolitains sera limitée à 19 degrés celsius le jour, et 16 degrés la nuit.
Marseille Fos : le Pôle mer Méditerranée va évaluer la pollution générée par les navires
Voilà un projet qui devrait intéresser la mairie de Marseille. Le Port de Marseille Fos (GPMM) fait appel au Pôle mer Méditerranée afin d’évaluer l’impact du trafic maritime sur la qualité de l’air. Plus précisément, la structure de compétitivité va observer « les émissions des navires et leur évolution en fonction des actions menées pour les réduire », indique le Port. Les deux acteurs ont d’ailleurs signé, le 20 octobre, lors du Blue Maritime Summit 2022 organisé à Marseille, une convention de partenariat. L’enquête d’impact se basera principalement sur les données fournies par les armateurs.
Elle doit permettre au Port d’obtenir une estimation de la pollution atmosphérique, et des émissions de CO² générées par le trafic. L’un des objectifs étant de valider une méthode de calcul pérenne – jusqu’en 2035. Le projet d’étude prendra en compte l’ensemble des phases d’exploitation du navire : navigation, manœuvre et escale. L’échantillon étudié concernera les navires précisément identifiés et réalisant 80% des escales au port de Marseille Fos sur une année. Les résultats de l’étude sont attendus au premier trimestre 2024.
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CMA CGM et l’Ifremer s’associent « pour la protection des océans »
L’armateur marseillais CMA CGM et l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer) ont signé un accord de coopération scientifique sur trois ans visant à « préserver les écosystèmes de Méditerranée et des Antilles », explique l’Ifremer dans un communiqué. L’institut contribue, par ses travaux et expertises, à la connaissance des océans et de leurs ressources, à la surveillance du milieu marin et du littoral et au développement durable des activités maritimes. Cette collaboration doit accélérer la recherche sur la protection des milieux marins. Trois premiers projets seront mis en œuvre en 2023. Une mission scientifique permettant d’évaluer l’état de la restauration écologique sera notamment opérée dans la zone urbaine du Port de Marseille.